Nintendo poursuit des sites de téléchargement de ROMs de jeux rétro (maj : un accord a été trouvé)

Maintenant que Nintendo a réussi à percer dans le domaine du rétro gaming en commercialisant des rééditions en taille réduite de ses mythiques consoles 8 et 16 bits (la NES Mini Classic et la SNES Mini Classic, ndlr.) le fabricant et éditeur japonais a décidé de ne plus faire dans la dentelle et de s’attaquer aux sites d’émulation.

Nintendo of America, la branche américaine de Nintendo, vient à ce titre de tirer à boulets rouges sur plusieurs sites web qui proposent depuis de nombreuses années des émulateurs et des ROMS en téléchargement.

Les sites LoveROMS.com et LoveRETRO.co spécialisés dans le téléchargement de ROMs sont dans le collimateur de Nintendo USA. La firme intente une action en justice contre Jacob Mathias, le propriétaire des deux sites, pour violation de copyrights. Le géant nippon réclame la bagatelle de 150.000 dollars de dommages et intérêts par jeu proposé en ligne, et pas moins de 2.000.000 de dollars pour chaque propriété intellectuelle violée.

Suite à la plainte de Nintendo, les deux sites ont été fermés rapidement par leur propriétaire. Reste maintenant à voir si Nintendo va simplement se contenter de cette fermeture expéditive ou s’il va exiger le paiement des dommages et intérêts demandés.

Après avoir fait pression sur ces deux sites et leur propriétaire, il ne serait pas étonnant que la firme nippone s’attaque d’ici quelques temps à d’autres sites d’émulation proposant des ROMs en téléchargement.

(Article publié initialement le 25/07/2018)

MAJ le 16/11/2018 : Jacobs Mathias et son épouse ont reconnu les faits auprès de Nintendo. Ils ont reconnu qu’ils avaient violés à de nombreuses reprises les droits d’auteur de Nintendo via leurs sites de téléchargement LoveROMS.com et LoveRETRO.co. Et plutôt que d’aller devant les tribunaux, ils ont accepté d’après Torrentfreaks de passer un accord avec la firme nippone. Ils se sont donc engagés à verser 12,2 millions de dollars à Nintendo pour le préjudice subi et à lui céder les noms de domaines incriminés.

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