Aller au contenu

Pioneer DVR-A05 : Premières impressions


Adriatika

Messages recommandés

Bonjour,

 

Voilà le graveur monté depuis 17 H.

Je préviens de suite, ça peut être barbant, alors si ce graveur ne vous passionne pas particulièrement...

 

Rien à redire sur l'emballage (pas moins de trois cartons -celui de la fnac+ 2 Pioneer, du rembourrage partout), clean et préparé à la délicatesse des postiers.

 

Dedans :

 

- la bête

 

- 1 DVD-RW 2 X, 1 DVD-R 4 X de marque Pioneer (avec un sticker prévenant du DANGER A UTILISER CEUX CI AVEC CERTAINS GRAVEURS -dommages irréversibles etc.- et nous invitant à aller faire un tour sur http://www.dvdhs.com ; DVD HS, je n'invente rien ! Ou l'on apprende qu'il y a un probleme avec certains firmwares pour les DVR-A03 et A04)

 

- 4 vis et une clef pour ouvrir le tiroir en cas de problème (bien vu)

 

- 1 cable audio

 

- InstantCD/DVD 6.5, un log de gravage bon à tout faire, y compris concurrencer clonecd et le MountRainier.

 

- 2 logiciels Sonic : MyDVD (genre NeoDVD) et CinePlayer (un lecteur finalement pas mal du tout)

 

- 1 logiciel ArcSoft : ShowBiz (tout petit, mais alors petit Premiere)

 

- 1 manuel (et la facture, bien sur, mais là je m'en fiche, il n'y a pas de montant ;) )

 

Je branche la machine en maitre (très simple, schéma sur le capot) et mon lecteur Toshi passe en slave, le tout sur IDE 2.

 

Démarrage, l'ordi se bloque juste après la détection des lecteurs (AT7max2, bios à jour, 512 mo de ddr2700, athlon 1800 +, deux DD en raid 0, un autre en serial ATA) Bizarre !

Redémarrage, pareil.

Je mets le boot bios sur Raid Raid Raid, redémarrage, pareil.

Arrêt de la machine. Vérification, tout est bon.

Redémarrage, ça marche

 

A ce stade, on croit au Saint de l'informatique !!!

 

Petit problème avec le MediaXP qui affuble le graveur d'une icône de lecteur amovible Compact Flash. Corrigé en deux trois redémarrages et réinstallation d'icônesetup.

 

Premier test avec un cd audio (Coldplay : A rush of blood to the head) : le son est plutôt mieux rendu qu'avec le Toshi et bien mieux qu'avec le LiteOn 52, ce qui augure d'un excellent contrôle du flux numérique (faible jitter). Rapide vérification sur la fréquence d'horloge de la carte son (Hercules GameTheater XP) : Aucune dérive signalée. Donc l'horloge virtuelle du lecteur est soit plus précise, soit aussi précise que la puce Crystal. Très bien, Pioneer est fidèle à sa réputation. Je pousse le test à brancher le tout sur un ampli Cary SLA70 qui drive des Kef 105-4. Le resultat est très bon, c'est de la hi-fi sans la moindre contestation possible. Très bon lecteur audio.

 

Deuxième test avec un film DVD (Mission Impossible 2) dont la séquence d'ouverture offre un long travelling sur des buildings, puis plusieurs minutes redoutables. Premier constat, la lecture est assez fluide, les couleurs un peu plus chaudes qu'avec le Toshi (test sur powerdvd XP, épaulé par une carte graphique ATI 9000). Un peu de grain (plus que sur le Toshi), ce qui ne démontre pas forcemment un faiblesse, mais sans doute une meilleure"accuité". Le son est impeccable. Donc, un très bon lecteur DVD vidéo.

 

Essai d'un DVD vidéo optimisé pour le son (Rebecca Pidgeon : The Raven)

Là, le lecteur patauge un peu, powerdvd s'affolle, les choses s'arrangent avec le MediaPlayer. Ce n'est pas trop sa tasse de thé, mais le son est également bon. Pas trop grave, ce type de disque est en voie de disparition.

 

Essai d'un DVD audio. Tant pis. Le tiroir s'ouvre quand même sans problème -ouf-. Je n'essaye même pas le SACD, il va me trouver un CD.

 

Essai de gravure avec une iso de EUL2002, via Easy CD Creator 5 et un disque TDK DVD-R47EA. Surprise, aucune info sur l'emballage du disque quant à la vitesse supportée, et ECDC offre 2 X au max. 24 mn 13 s plus tard, 3,91 Go sont copiés sans coup férir et la copie est fonctionnelle.

 

Tentative de créer une image disque du jeu HarryPotterEtLaCh... avec clonecd : 8mn plus tard, j'abandonne car on rame encore à 32 %. Le Toshi l'extrait en moins de deux minutes. Il est vrai que les protec sont au début du disque, comme l'atteste VirtualCD (qui le sort en un peu moins de trois heures)

 

Maintenant, je grave l'image CCD sur le Pioneer : No problem. Et ca passe sur le plextor24 l'instal. Tout va bien.

 

Que dire de plus pour l'instant : Ce modèle est très silencieux, le tiroir inspire confiance...

On verra prochainement pour les chiffres et la compatibilité avec les graveurs de salon, dès que j'aurai fait une copie DVD vidéo.

 

Ah oui, une bonne nouvelle : Il n'y a pas de sticker genre "si vous le déchirez, ne v'nez pas vous plaindre au SAV". Donc, bientôt un petit tour à l'intérieur.

 

Et bonsoir à ceux qui auront eu le courage de lire jusque là :)

 

A toi Peg !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je n'ai pas trouvé le post dans la rubrique divers (ou alors c'est une blague, c'est la première fois que je viens sur ce forum, l'accueil a l'air moyen).

 

Pour votre info, il n'y a pas besoin d'insérer un DVD vierge pour pouvoir sélectionner la vitesse de gravure sous nero.

Ceci dit même en mettant un DVD-r certtifié 4X, mes softs ne proposent que 2X.

 

Enfin... merci quand même pour votre aide...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut

 

Bah l'acceuil si t'est pas content... :coucou:

Sinon merci de nous prendre pour des cons je pouvait pas deviner a la façon dont tu la formulé que tu avait pas mis le cd.

Dans ce cas soit ton cd est pas certifié 4x reelement donc retour au vendeur qui t'a ***. Soit nero prends pas encore bien en charge le A05 ce qui est fort possible de toute façon pour les graveurs dvd y'a mieux que nero (a ce qu'on dit il est pas top pour sa nbeuse erreur..etc)

 

@+

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Fchaise,

 

Perso, je ne trouve pas de DVD-R certifiés 4 X (à l'exception des Mitsui, dont le prix est... disuasif, donc pas essayés !), sauf celui livré avec le graveur. Sous Easy CD Creator, ce média est bien reconnu comme gravable en 4 X, mais je ne l'ai pas utilisé. C'est peut-être un bug de nero, comme le dit Peg, ou bien un disque non conforme ?

 

Je crois avoir lu quelque part que le média livré avec le graveur ne tenait pas ses promesses, à savoir qu'il n'était pas vraiment compatible avec le 4 X bien que ce soit indiqué sur la pochette... A vérifier.

 

Possible que le format 4X soit encore trop récent et que les fabricants n'aient pas suivi. C'est assez courrant, si je ne m'abuse, pour les graveurs CD, puisqu'on arrive maintenant à 54 X et que les médias supportant ce format sont encore rares.

 

Désolé si l'accueil t'a paru un peu frais, ce n'était pas volontaire.

 

Amicalement,

 

Adriatika

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je cherche un crack de DVD-Cloner 1.9

ou un full type retail.

merci :cool:

 

Peux tu vite editer ton post et l'effacer STP !

J'aimerais que ce post reste ouvert il est interessant !

De plus en t'inscrivant tu devais etre d'accord avec la charte du forum et là, manifestement tu es en train de la boufouer !

Donc merci de virer ce message qu'on puisse poursuivre !

 

Fchaise => pour l'acceuil il suffit de faire un tour dans la rubrique divers et de se presenter tout le monde t'acceuillera les bras ouverts. :bisou:

Peg est toujours un peu "vif" dans ses reactions mais on s'y fait ! ;-)

 

Et enfin la reponse de Blackwolf est bien une blague puisqu'il y a un sujet sur l'alcool :biere:

On aime bien un peu d'humour qd meme .

 

A bientot!

 

=> Adriatika continue stp c'est super interessant :yais:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Premier constat, (...), les couleurs un peu plus chaudes qu'avec le Toshi (test sur powerdvd XP, épaulé par une carte graphique ATI 9000). Un peu de grain (plus que sur le Toshi), ce qui ne démontre pas forcemment un faiblesse, mais sans doute une meilleure"accuité". Le son est impeccable. Donc, un très bon lecteur DVD vidéo.

Voici un bel exemple de test subjectif et ... faux !

 

Et oui, "les couleurs plus chaudes" ça n'a rien à voir avec le lecteur DVD. De même que le grain. Ces paramètres dépendent de la carte vidéo, des softs de lecture et du moniteur mais en aucun cas de lecteur DVD.

 

Le lecteur DVD se contente de lire les informations numériques sur la galette pas de les interpreter. Si l'image devait être modifiée par le lecteur DVD (rendre les couleurs plus chaudes c'est modifier l'image) cela voudrait dire que le lecteur décode le MPEG, modifie les paramètres de la vidéo, réencode en MPEG puis enfin envoit le MPEG "corrigé" au décodeur vidéo (qui est un soft ou une carte graphique).

 

Un lecteur DVD ne lit que des 0 et des 1. Il doit lire le plus fidelement possible et transmettre au PC sans essayer de "comprendre" ce que veulent dire ces 0 et ces 1.

 

Bien sûr il y a des lecteurs moins bons que d'autres mais cela se traduit par des drop-out, un débit plus faible ou des erreurs de lectures. Et ça peut provoquer un manque de fluidité ou des artefacts mais jamais des couleurs plus ou moins chaudes.

 

Par contre pour l'audio, la qualité est influencée par le lecteur puisque la conversion numérique --> analogique est réalisée par le lecteur. Alors là oui, on peut avoir une sonorité différente suivant le lecteur.

 

ADRATIKA, je ne veux pas te vexer ou critiquer ton test. Je veux dire que la seule façon de comparer des appareils ce sont des mesures objectives et reproductibles. Un test n'a pas la moindre valeur si il utilise des mesures aussi subjective que la chaleur ou le grain des images mesurés "au pif".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Moustique,

 

Tu réveilles un vieux débat (vieux comme l'électronique ?)

 

Effectivement, il s'agit de valeurs subjectives, donc sujètes à caution (on n'a pas la même vision ou la même oreille, ni même la même perception des saveurs, de la douleur ou du plaisir -et j'en passe- en fonctions de facteurs extremements divers). Donc, là, tu marques un point.

 

Cependant, je me permets de te rappeler que, aussi curieusement que cela puisse paraitre, le rendu visuel ou sonore d'un appareil ne dépend pas uniquement de son électronique, et encore moins de la conversion numérique.

 

Tu écris :

Un lecteur DVD ne lit que des 0 et des 1. Il doit lire le plus fidelement possible et transmettre au PC sans essayer de "comprendre" ce que veulent dire ces 0 et ces 1

 

Désolé de te contredire. C'est vrai en théorie, basiquement. Il en va tout autrement dans la réalité car aucun lecteur ne lit exactement de la même façon un signal, et aucun ne le transmet de la même manière, avec une fidelité identique. Dans une même série d'un même lecteur, il existe également des différences, que l'on nomme disparités de valeurs.

 

Pour comprendre cela, il faut avoir expérimenté la chose. Et crois moi, quand on prend la peine de le faire, ce qu'on a appris à l'école prend une grande claque. Je me souviens même d'un prof qui affirmait qu'il n'y a aucune différence, nonobstant l'argument que tu avances, entre un drive à 1000 F et un autre à 10 000. OK, le prix ne fait pas tout, mais quand il est justifié... Je me souviens d'avoir fait le test en cours, et devine qui dut remettre sa science en question ?

 

En audio, il est maintenant parfaitement établi qu'un cd drive (c'est à dire un lecteur dépourvu de tout traitement du signal sonore, qu'il soit numérique ou analogique) influe considérablement sur le rendu des autres maillons, à savoir le convertisseur, l'amplification et le comportement des enceintes). Si c'est possible pour le son, ça l'est également pour un signal vidéo ou tout autre type de signal.

 

Et pas seulement sur des drop out ou autres énormes défauts, mais sur les nuances, le piqué, la couleur, l'équilibre tonal, l'aération etc... En des proportions il est vrai le plus souvent subtiles, mais absolument quantifiables à l'heure actuelle. Pour la vidéo, la démonstation a été faite par Tektronix et leur formidable outil de mesure : le PQA. De nombreux tests avec des materiels très hauts de gamme comportant donc un dvd drive et convertisseurs audio-vidéo séparés démontrent le bien fondé de mon assertation.

 

Les raisons sont donc multiples (vibrations, isolation, qualité des matériaux, qualité de l'optique, de la mécanique, protection contre les radiations, les perturbations électro-magnétiques, les perturbations dûe à l'alimentation secteur, qualité de la connectique... And so on). Non, l'extration et le partage d'un signal ne se limite pas à lire bêtement des 0 et des 1, sous entendu : Aucune perturbation, aucune perte n'est possible.

 

Quand tu parles de lecteur audio, tu parles en fait d'un lecteur avec convertisseur intégré (la majorité des solutions grand public), ce qui sous entend que les modifications du signal sont uniquement dûes à la conversion (ou au traitement audio). Tu as parfaitement raison, beaucoup de modifications substancielles du signal sont liées à ces étapes, mais PAS UNIQUEMENT.

 

Si les tests objectifs de valeur (et pas ceux fait avec nero) nécessitent un matériel étaloné de très haute technicité, il n'en reste pas moins que les tests subjectifs font encore toute la différence entre un produit exceptionnels et un autre excellent. Pour la vidéo, le développement de tests objectifs est facilité par le fait que la vue est un sens facilement trahis et abusé, dont les aptitudes sont largement inferieures à celles d'une machine bien faite. Par contre, en ce qui concerne l'audition, dans la plage de fréquences audible, il n'en va pas de même. Actuellement, les appareils de mesures les plus sophistiqués donnent des résultats absolument comparables sur l'ensemble des critères utiles, alors que n'importe quel auditeur à l'oreille un tant soit peu entrainé entendra distinctement des différences fondamentales entre le son délivré par deux lecteurs différents (ou même le même lecteur dans un environnement différent), alors que leurs mesures sont IDENTIQUES. Expliques moi ça !

 

Quant à l'appréciation subjective, elle est encore reconnue par les plus grands ingénieurs, mélomanes et autres. Il existe même des échelles visant à la rendre la plus praticable possible, par exemple avec la méthode Sarnoff ou encore la méthode Ishisawa (il en existe de nombreuses qui font encore aujourd'hui autorité).

 

Bien sur, je ne prétends pas avoir utilisé un protocole sérieux et renouvelable. Il s'agit juste de mon impression. D'accord, elle vaut ce qu'elle vaut, mais attention de ne pas tirer de généralités d'une expérience singulière, certes, mais que je confirme cependant.

 

Pour en apprendre plus sur le PQA, vous pouvez allez voir là :

http://www.tek.com/Measurement/cgi-bin/fra...eSet=television

 

Amicalement,

 

Adriatika

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Au risque de faire long, je vais encore préciser le pourquoi du comment...

 

C'est que, Moustique, tu as mis le doigt sur un sujet qui me passionne depuis si longtemps et dont je n'ai plus gûère l'occasion de débattre, vu que tous ceux que je fréquente sont acquis à cette cause... Je n'oublie d'ailleurs pas qu'il a d'abord fallu qu'ils me convainquent !

 

L'autre aspect, c'est qu'en relisant ton message, je constate que tu ne nies pas, loin de là, les perturbations diverses. Cependant, tu les sous estimes.

 

Donc, voici la théorie en ce qui concerne le numérique. Inutile de préciser qu'elle est encore plus cruciale en ce qui concerne l'analogique.

 

Lorsqu'un instrument de lecture optique extrait un code, il le fait via un phénomène de réflexion. Une diode émet une onde dans la fréquence luminique. Cette onde est filtrée par un prisme qui sélectionne une onde spécifique, dans une fréquence de couleur. C'est le laser.

 

Ce laser doit franchir une lentille verre ou plastique, l'air, une couche de "plastique" (le fameux polymère du CD ou DVD). Puis il rencontre une surface réfléchissante CENSEE renvoyer exactement l'onde laser (qui suivra exactement le circuit inverse) vers un capteur optosensible qui va vibrer en fonction de l'alternance lumière captée/lumière diffuse suivant un cadencage lié à la vibration émise par un cristal de quartz électriquement exité (horloge).

 

La vibration de ce capteur est transformée en signal électrique pulsant à l'unisson.

 

Pour que l'extraction soit parfaite, un grand nombre de conditions doivent être réunies. Comme c'est impossible, on intègre un système de réétalonage du signal ainsi qu'un système de correction d'erreur, et on définit une norme de tolérance très inférieure à la capacité réelle idéale du média et de son lecteur -c'est d'ailleurs pourqoi les machines, capacités et performances ne cessent d'augmenter.

 

Maintenant, imaginons qu'une carte graphique recoivent un signal parfait. Elle le transpose alors, suivant un décodage spécifique, en image.

Cette image a des caractéristiques en tout point identiques à l'image encodée en amont, MOINS les défaut inhérents à l'encodage numérique et au gravage, MOINS ses propres limites qualitatives. Jusque là, ça va ?

 

Maintenant, imaginons que le signal soit dégradé à la lecture, pour des raisons diverses. Le système de réétalonage se charge de le remettre dans l'ordre de façon à ce qu'il ne crée pas d'abération, mais ce faisant, il ajoute ses propres erreurs. Le système de correction d'erreurs en déduit que des suites numériques (octets) sont invraissemblables pour un décodage soit audio, soit vidéo. Il supprime donc des suites numériques et les remplace par des suites correspondant à des schémas logiques préétablis. Ce faisant, il génére lui même des erreurs, malgré tout acceptables par le logiciel de décodage vidéo.

 

Au finish, on a un signal parfaitement identifiable et exploitable par la carte graphique, mais sensiblement différent du signal d'origine.

 

C'est précisemment ce qui arrive !

Pour toutes les raisons, et bien d'autres, citées dans mon précedent message, et qui se situent principalement en amont du décodage.

 

Résultat, ce sont des milliards de différences entre le signal de départ et celui d'arrivée.

 

Ce à quoi des électroniciens à qui il manque une formation d'électroaccousticien rétorque que c'est invraissemblable et réalisent des tests à l'aide d'un logiciel de contrôle qui ajoute lui même ses propres erreurs, et le sachant, est réglé sur un niveau de tolérance qui le rend incapable de déceler les erreurs dont je parle. Non, pour le vérifier objectivement, il faut investir dans du matériel lourd et savoir s'en servir !

 

Mais, "bizarrement", un autre instrument de mesure, certes empirique, lui s'est apperçu du problème et se demande bien comment il va pouvoir le démontrer : C'est l'être humain, bien sur !

 

Alors la bonne question, c'est comment cela peut-il fonctionner avec des programmes informatiques, qui ne tolèrent pas, à priori, ce genre de corrections ?... Mais ceci est un autre débat qui demande d'autres compétences que les miennes. Disons qu'une piste existe, c'est le système de vérif et de réécriture...

 

Voilà, j'attends ta contre réaction.

Merci pour cet intéressant échange, c'est du nanant !

J'apprécie beaucoup tes interventions en général, et j'en redemande.

 

Bientôt la suite du test.

J'en suis à vérifier la compatibilité avec les lecteurs de salon sur la vidéo, et pour le moment, c'est pas mal.

Après noël, je démonte la bête.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut Peg,

 

Ben, quand ça fait plaisir, la douleur ne compte pas :lol:

 

Et puis j'aime bien moustique, ce gars est drolement intéressant. Il y a du monde vraiment sympa sur ce forum, cela change des insanités qu'on "entend" à droite et a gauche. C'est une richesse à préserver.

Donc merci aux modos et à tous ceux qui participent.

 

Je te souhaite de te régaler rapidement avec ton graveur.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci Adriatika. Je n'ai pas trop le temps de répondre en détail à tes longs messages. Je ne suis pas très convaincu mais je vais essayer d'étudier ça avec attention un de ces soirs.

 

Si j'ai pas beaucoup de temps ces jours-ci c'est parce 2 nouveaux périphériques viennent de faire leur entrée dans mon petit PC : un graveur SONY DRU 500 et un YAMAHA F1. :cool:

 

Alors faut bien que je joue (pardon que je travaille) avec mes nouveaux jouets (pardon outils). :D

 

Je vais essayer de faire un test détaillé du DRU 500 et de le mettre en ligne. Jusqu'à présent, je n'ai que des bonnes surprises avec lui. Par exemple j'ai été agréablement surpris par la vitesse , pour copier un DVD avec un film de 1h45 (+ un tout petit bonus de rien du tout) sur un DVD+R, il a fallu seulement une demi heure (7-8 minutes de lecteure et 22 minutes de gravure). :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

 

Voici un condensé en langage que j'espère "compréhensible" du test réalisé sur le DVR A05 :

 

Pour info, la durée du test, démontage inclut, est d'environ 4 heures, ce qui est peu pour tirer des conclusions définitives sur ce modèle. Mais, bon, comme c'est pour le fun autant que pour ma gouverne, je ne suis pas allé plus loin, au risque de mettre en péril le fragile équilibre de mon ménage. Et oui, zé souis en vacances... Alors, aller au labo pour ça, s'est assez mal vu par madame.

 

Mais passons aux choses sérieuses.

 

Du fait de l’arrivée d’un nouveau firmware, j’ai décidé de suspendre les tests de compatibilité avec les lecteurs de salon, d’autant plus que je dispose de très peu de modèles à domicile. Disons qu’avec les lecteurs Pioneer (modèles 2002), la compatibilité semble excellente, quelques problèmes sont apparus sur un Sony (modèles de 1999) au bout de quelques minutes de lecture, problèmes probablement à mettre en relation avec les mesures suivantes. Comme on peut l’imaginer, ces mêmes problèmes sont apparus avec des lecteurs anciens ou récents de marque Philips.

 

Mais le plus important, c’est que le DVR A05 a été démonté et est passé sur un banc.

 

Première constatation : Pioneer ne se moque pas des consommateurs. La mécanique est un modèle qui bénéficie de la grande expérience de la marque, la part belle est faite au métal et un soin tout particulier a été consenti dans l’éradication des vibrations. Le transport repose ainsi sur une suspension tripode fixée à une plaque métallique alvéolée et thermoformée pour accroître la rigidité. Chaque pied de suspension est comparable à la technologie décrite précédemment dans ma « critique » des graveurs LiteOn, c'est-à-dire que l’on trouve une double voie à ressort autorisant une transformation longitudinale des vibrations en calories. Concrètement, cela s’observe comme une double suspension, l’une à ressort reliant la plaque au transport, l’autre présentant une interface d’un sandwich à base de pliolite, caoutchouc et zamak s’intercalant entre deux ressorts à tension variable. C’est actuellement l’une des meilleurs suspensions disponible, son efficacité étant encore renforcée par la structure tripode, qui présente une bien meilleure résistance aux vibrations que les systèmes à quatre pieds tout en offrant une bonne stabilité.

 

Le système de rotation est à entraînement direct, mû par un moteur ultra linéaire de dernière génération sensiblement surdimensionné (confirmé par le test puisqu’on obtient facilement les 96000 T/mn – moteur découplé du pilote, cela va sans dire) activant une vis sans fin qui fait presque la longueur de la mécanique. Un bon point pour la fiabilité. Les « à-coups » générés par la transmission directe sont parfaitement filtrés, comme l’atteste un taux de drop rush compensé insignifiant (0,09 %), ce qui est sans doute lié, pour une part, à la longueur de la vis.

 

L’axe de rotation est un modèle classique à entraînement par le bas et renforcement simple de l’axe par un mini roulement enchâssé dans la partie haute. Le découplement est relativement simple et contrôlé par un MP Toshiba situé sous le transport. La précision semble excellente mais des drop rush sont mesurés à chaque étalonnage de vitesse, liés à l’utilisation de la technologie CAV, alors qu’on pouvait espérer que le CLV annoncé y remédierait. Ceci se traduit à la gravure d’une zone marquée défectueuse sur une valeur d’environ 8 octets, entraînant un saut de lecture. Le marquage semble spécifique à la technologie DVD-R et pourrait être à l’origine de problèmes de compatibilité avec les lecteurs de salon. L’audio confirme ce problème en montrant des accidents réguliers portant principalement sur les harmoniques, ce qui crée fugacement une « dureté » sonore sans que la lecture soit compromise. Seuls des matériels de haute qualité rendront ce défaut perceptible. Curieusement, ce défaut se retrouve en lecture de logiciels DVDrom (comme Universalis) avec des chutes par palier des capacités de lecture.

 

Le chariot est fixé sur un double rail et est à mouvement linéaire. La pièce est en plastique moulé inclut dans un drive métallique, ce qui exclut toute intervention autre qu’un changement de pièce. La lentille est de type dioptrique, en plastique. C’est malheureusement la solution industrielle généralisée. Il est donc préférable de conserver un lecteur CD (ou graveur) de façon à ménager la focalisation mécanique, dans le but de préserver les performances dans le temps (lire les CD sur un lecteur spécifique). Le suivi de piste est excellent en mode DVD, puisque le disque de test passe sans problème jusqu’au niveau 8 (rayure de 0,3 mm). Le changement de couche est perfectible mais acceptable, avec un arrêt de 1,8 secondes sur une image fixe pixellisée – en raison d’une mémoire tampon limitée à 512 Ko). Les tests de réflexivité donne une moyenne excellente, ce qui traduit la qualité du bloc optique, dont les mouvements sont particulièrement fluides. A priori, la lentille bénéficie d’un traitement spécial qui accroît ses performances. A bien y regarder, il est probable que le bloc optique baigne dans un fluide qui autorise, entre autres, des mouvements latéraux parfaitement contrôlés. On n’observe pas le retour habituel, très imprécis, lorsque l’on contraint la lentille à bouger, en la poussant latéralement avec un objet quelconque. De même, en la poussant vers le bas, on observe un léger pompage particulièrement bien amorti. Un bon point de plus pour Pioneer.

 

Le palet presseur couvre les deux tiers du disque et se positionne par électro-aimant. Il est légèrement concave et recouvert partiellement d’un feutre.

 

Le circuit imprimé est protégé par les parties métalliques de la mécanique et s’articule autours de deux puces Nec faisant office de DSP. Une puce Mitsubishi gère le pilote du chariot et la rotation de l’axe, en liaison avec le MP Toshiba. La conception est industrielle, mais saine. On note un buffer FIFO à double contrôle épaulé par une mémoire tampon de 2 Mo (marque Samsung) dont la valeur se situe légèrement en dessous de 8 nano secondes, sur l’entrée numérique. On pourra aisément améliorer la résistance au rayonnement en collant une feuille de cuivre sur les puces (aussitôt dit, aussitôt fait). Les trajets sont optimisés au plus court et parfaitement dessinés (la lisibilité est excellent, un aspect qu’apprécieront les électroniciens). La stabilité du montage est assurée par des transformateurs toriques de bonne qualité, généreusement dimensionnés. La puce gère ce buffer à l’aide du système Zero-Link, spécifique à Pioneer, mais parfaitement comparable au système Sanyo de Buffer-underrun.

La tolérance des composants électroniques semble avoir fait l’objet d’un triage puisque l’on note des disparités faibles pour ce type de produit, de l’ordre de 0,8 %, gage de qualité.

 

Le DSP secondaire calcule les valeurs de temps en fonction du cadencage horloge du PC en effectuant un suréchantillonage par 8. Donc, plus vous bénéficierez d’un proc performant, plus la précision sera au rendez-vous. Il s’agit donc d’une valeur virtuelle variable, solution économique mais fiable, d’autant plus que la partie contrôle est bien optimisée et filtrée. Sur ma machine, on obtient une précision de 0,02 %, ce qui est une valeur dans la moyenne bonne, légèrement supérieur au quartz Crystal de la carte son qui offre 0,04 % (valeur limite bonne). Pour information, la précision des modèles hauts de gamme atteint couramment 0,008 %, et il faut passer à l’horloge atomique pour accroître sensiblement ces valeurs).

 

Le contrôle du flux numérique est très bon, puisque le taux d’erreur ajoutée en entrée est faible, de l’ordre de 0,001 %, dû au FIFO et au trajet court. En sortie, le taux d’erreur est faible également. Le disque de test audio montre une dégradation du signal variable en fonction des médias utilisés. Les tests avec EAC montrent l’influence considérable de la qualité des médias. La palme revient, comme d’habitude, aux disques Mitsui, qui offrent un très bon rendu audio. La gigue numérique est mesurée à 0,14 %, ce qui induit l’activation du système de contrôle en sortie, avec un résultat acceptable, puisque la valeur passe à 0,07 % après rééchantillonage. Sur une platine de salon, le disque audio est de bonne qualité, avec l’impression d’un voile léger sur toutes les fréquences lorsque l’on grave à la vitesse nominale. Gravé à la vitesse de 16 X, le disque audio donne un son plus aérien, plus aiguë, au grave allégé, assez agréable à l’oreille. Les choses se gâtent en créant le CD avec nero. Un phénomène de sécheresse sonore est perceptible, habituel avec la conversion WAV. Ceci n’est pas dû au graveur.

 

Je n’ai pas pu effectuer de tests vidéo poussés, mais ils seront fait dès que j’aurais l’occasion d’utiliser le banc spécifique, si on m’y autorise et si j’en ai encore l’envie dans quelques mois (il n’y en qu’un en France, on n’y a accès que lors des stages ou pour des batteries spécialement organisées, et ce n’est pas vraiment mon rayon). Mille excuses.

 

Le refroidissement de l’ensemble est assuré par un flux d’air naturel, amplifié par la rotation de la mécanique. Un emplacement pour un ventilateur situé au fond de l’appareil est laissé vacant, tandis que deux orifices sont situés à l’avant. Le flux va de l’avant vers l’arrière, sans provoquer de turbulence critique, ce qui est très bien. Le fonctionnement est donc particulièrement silencieux et le refroidissement efficace, d’autant que la répartition calorique s’effectue sur les larges surfaces métalliques. Le circuit est relié par une nappe unique, qui traduit le soin apporté à la conception par les ingénieurs.

 

Sur les spécifications, je ne peux que confirmer ce qui est indiqué par le constructeur, et dont l’intérêt, essentiel pour l’utilisateur, est finalement limité dans le cadre de ce test (gravure d’un DVD complet en 4 X en 16 minutes environ, technologie CLV et CAV, mode RAW DAO, etc.).

 

En conclusion, le Pioneer DVR A05 est un bon graveur DVD, un piètre outil pour clonecd, un très bon lecteur DVD vidéo et probablement audio (mais nous ne disposions pas d’une carte son adéquate). La compatibilité avec les DVDroms créés avec les modèles superdrive (version mac des DVR A03 et A04) est excellente. A noter qu’il intègre malheureusement toutes les restrictions liées aux formats vidéo et audio, ce qui interdit, en théorie, la copie de sauvegarde des médias évolués. La qualité générale est bonne et augure d’une fiabilité certaine. Sur la partie électronique, on peut tabler sur une durée moyenne de vie supérieure à 4 ans, ce qui est excellent. Sur la partie mécanique, on manque de référence, mais à priori, cela devrait être du même tonneau, dans le cadre d'une utilisation domestique.

 

Voili, voilou. Maintenant, si vous voulez les tests faits avec les utilitaires Ahead, ils doivent être un peu partout sur le web...

 

Amicalement,

 

Adriatika

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

bonjour Coke,

 

Pour répondre à ta question, succintement, les premières expériences montrent des problèmes de compatibilité avec les modèles anciens, jusqu'à 1999 ainsi qu'avec certaines marques optant pour le DVD+R, mais le test est réalisé avec trop peu d'échantillons pour être représentatif. D'ici une à deux semaines, je pense pouvoir parler pour une quarantaine de lecteurs, donc cela sera plus sérieux.

 

Il y a aussi le fait que j'ai gravé un premier disque (Chihiro) avec DVD Cloner 1.83 (qui n'est pas la dernière version disponible), puis un autre ("Chasseurs d'éternel", qui présente l'avantage de tenir sur un seul DVD), mais avec DVD X Copy 1.3 et en ayant changé de firmware entre temps.

 

Cela fait beaucoup trop de singularités pour pouvoir affirmer quoi que ce soit.

 

Cependant, trois problèmes sont apparus sur des lecteurs différents :

 

1- Le menu du DVD était visible mais pas exploitable -Sony DVPS705

2- Un arrêt de lecture survenait au bout de quelques minutes -Macromedia Micron 05

3- Le disque n'était pas reconnu (uniquement avec le premier et avant flashage firmware) -Philips DVD 760

 

No problem avec les modèles Pioneer DV757AI et Sony DVPNS300.

Quelques autres lecteurs ont été testés, mais avec le premier disque... Résultats douteux à refaire.

 

Donc, à la rentrée, je mets le disque 2 dans tous les lecteurs que je trouve, et on verra bien.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

×
×
  • Créer...