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Le mp3, jusqu'ou irons nous ?


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Petit commentaire récuperé sur le site de TF1 (non je n'y passe pas ma vie), franchement, il parle bien.......

 

 

Plaidoyer sciemment naif: si les maisons de disque voulaient vraiment protéger les DROITS D'AUTEUR, elles ne s'y prendraient pas comme ça! C'est leur marge qu'elles veulent défendre. Leur marge sur les produits médiocres en plus. Les produits de qualité se vendent toujours. Le public aime les auteurs, pas les bénéfices faramineux que font les diffuseurs. Dans le fond, cette guerre des formats dans l'informatique grand public n'est qu'un arbre médiocre qui ne masque que pour peu de temps l'immense forêt qu'est le besoin de qualité. Je m'explique: quand un bon film vous plait, vous le voyez à la télé ou au cinéma, vous le téléchargez éventuellement, puis vous l'achetez en cassette ou en DVD, vous l'offrez, vous vous faites plaisir etc... Vous êtes prêts à payer pour l'auteur, les interprètes, les artistes, et pourquoi pas pour la qualité de la pochette, du support, de la boite jusqu'à l'emballage cadeau. Si c'est un navet, par contre, sa rentabilité ne sera que de courte durée pour les grandes maisons de diffusion (cf les DVD offerts avec les magazines à 3 Euros) et vous ne l'achèterez jamais à moins de 3 euros, vous auriez honte de l'offrir et son intérêt se mêle à la masse des divertissements déliquescents sous laquelle nous croulons. Ces films ne valent pas plus que le morceau de plastique sur lequel ils sont gravés. Il en va de même avec la musique médiocre.

 

 

(suite) Finalement, seule la qualité se vend bien et se vendra bien. Le téléchargement libre s'en fait le plus fervent défenseur: grâce à lui, vous piochez dans une immense bibliothèque/discothèque/vidéothèque de quartier (que je sache, c'est possible d'emprunter un bouqin, un disque ou un film pour le prix modique d'un abonnement annuel à la bibliothèque du quartier). Vous ne pourrez jamais tout acheter, mais vous êtes libres d'acheter ensuite ce qui vous a plu. Cela s'appelle l'éclectisme. Naturellement, Les maisons de disque, comme les commerces de location vidéo, doivent sentir le vent tourner. Ce n'est que juste retour de flamme en ce qui concerne la qualité des produits diffusés. Notre époque n'a que ce qu'elle mérite. Je crains que de toute façon, c'est le public qui en pâtira, j'ai confiance en ces grands consortiums pour se phagocyter les uns les autres jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un tas de stars académyciennes avec paillettes et tout et tout téléchargeables, achetables ou louables avec la bénédiction des poseurs de brevets, avec pub à la télé et -les plus imbécilisés acceptant cela comme une chose normale- avec l'appui d'une justice exécutive à courte vue, c'est votre esprit critique et votre liberté de choisir qui s'en trouveront ligotés, mais vous penserez être gagnants en payant 2 euros par chargement. Quand allons nous enfin être plus exigeants que ces maisons ne sont dégoulinantes de médiocrité?

 

 

(suite et fin) Je suis prêt à acheter chez Machin ou chez Truc si je sais qu'il paie bien ses auteurs, qu'il ne s'en met pas plein les poches et que je serai content de ma dépense. Pour achever ce plaidoyer, le MP3, le MPG, le AVI, le CECI, le CELA, ne sont que des formats associés à des supports numériques. Supports d'information organisée qu'on peut juger belle ou moche, selon le contenu, comme le livre à deux pages recto-verso, le rouleau de parchemin ou le papyrus, le prospectus jetable, le coin de nappe, la tapisserie, la toile tendue, ou la caverne préhistorique. Seules comptent les traces que nous voulons conserver, leur diffusion, leur longévité et leur portée. On parle une fois encore du prix de l'art, mais sous le couvert hypocrite de la protection des marges, pas celles -louables- des auteurs, mais bien de celles des galeristes et des encadreurs. Choisir librement, c'est essayer gratuitement, feuilleter, écouter, voir. Vous trouveriez normal d'acheter des oranges ou des fraises dans un emballage opaque, sans pouvoir juger par vous mêmes de la qualité réelle du produit, juste parce qu'on vous dit "ce sont des bonnes oranges/fraises"? C'est pareil avec le gout culturel! Nous restons les bonnes poires.

 

 

L'article original est là : TF1

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