Aller au contenu

Adriatika

Members
  • Compteur de contenus

    988
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Adriatika

  1. Bonjour, Juste un petit mot pour dire que là : http://www.pgware.com/products-throttle.html Il y a un petit (pas si petit) soft qui optimise le modem et d'une manière très concrète. La version payante offre des options intéressantes, mais pour se faire une idée, la version gratuite en fait déjà beaucoup. Parfait pour ceux qui ne veulent pas trop toucher la base de registre, et mieux encore. La version payante est magnifique (presque plus de pauses ni de trous pendant les Téléchargements, pas de déconnexion intempestive...). Et ça marche autant avec les modems 56K qu'ADSL... Voilà, fallait l'dire. Si quelqu'un a mieux à proposer, je suis preneur. Amicalement Adriatika
  2. J'oubliais, Si les ingénieurs de Plextor sont si "sensibles" à ce genre de "détails", c'est qu'ils travaillent aussi pour des marques Hi-Fi. Il y en a un chez Air-Tight, et un autre chez Accuphase (la branche très haut de gamme de Kenwood). Quant à Yamaha... Tu m'a compris. Et oui, c'est un petit monde... Amicalement, Adriatika
  3. Salut, j'vais tenter d'être un peu sérieux. Mais ta remarque est tout a fait justifiée, donc elle mérite réponse : En Hi-Fi d'assemblage, comme je pratique, on utilise parfois des mécaniques communes aux deux plates formes. C'est un petit monde, rendu encore plus petit depuis que le web se démocratise. Il n'y a que peu de vrais constructeurs et ce sont généralement des entreprises énormes dont les départements vont de l'électronique aux voitures. Tous les électroniciens te le confirmeront, il y a bien plus qu'une passerelle entre la hi-fi, l'informatique, et même l'électro-ménager, le multimédia étant le plus bel exemple. Donc, lorsque quelqu'un comme moi s'intéresse à une pièce mécanique ou électronique, il a certes le choix, mais il en revient souvent aux mêmes constructeurs et aux mêmes produits. Quand Mitsubishi ou Philips proposent un moteur linéaire capable de dépasser les 16000 T à vitesse nominale, on dresse l'oreille. C'est à priori un moteur destiné aux graveurs pros, mais ces caractéritiques peuvent être intéressantes pour d'autres applications. Maintenant, venons-en au vif du sujet : A propos des lecteurs, les tests de vieillissement et de résistance se font dans des conditions extrèmes, et les mesures qui découlent des très hautes vitesses ont la particularité de permettre une projection des mesures ultraprécises nécessaires aux cahiers des charges du hdg audio. De plus, la frontière entre informatique et équipement électronique de salon est de plus en plus faible. On trouve ainsi des lecteurs cd capables d'aller du premier au dernier morceau en une fraction de seconde, même sans mémoire cache. Cela s'obtient par des moteurs linéaires capables de brutalement accéler la rotation ainsi que le déplacement du chariot afin d'optimiser la vitesse de saut. Ce procédé se développe surtout avec les DVD, mais rejaillit sur les modèles CD, notamment ceux incluant le SACD, comme les Sony, pour nommer les plus connus (mais je ne travaille pas sur du Sony). Pour l'instant, le monde du CD Audio est en relative avance sur l'informatique, puisque les lecteurs doivent lire plusieurs couches de données. Les mécaniques sont soumises à rude épreuve. Ce qui est remarquable, c'est qu'un transport conçu pour l'informatique pro, donc pour générer un minimum de vibrations, est généralement également meilleur pour lire à vitesse pseudo-linéaire (puisqu'en audio, ce sont les infos gravées dans le disques qui "pilotent" la vitesse de lecture, laquelle est donc variable), car il génère moins de micro-vibrations (ce n'est pas toujours vrai, mais c'est la règle). Donc, lorsque l'on teste un transport, on commence par le pousser dans ses retranchements, on mesure et l'on en déduit les défauts intermédiaires. Les mesures suivantes se font à vitesse de lecture, et l'on compare, sachant que certaines micro-vibrations ne sont décelables que par déduction. Les derniers tests se font à l'oreille, sur des disques de référence. C'est la partie empirique du test, la plus contestable du point de vue des ingénieurs. Elle est cependant très importante car des différences nettement audibles apparaissent qui ne sont pas traduites en chiffres. Incroyable peut-être, mais deux lecteurs ayant rigoureusement les mêmes carractéristiques ne "sonneront" pas de la même façon. :??: C'est bien sur ce qui m'intéresse au premier chef, mais il était intéressant de noter la démarche. Bien sur, cela ne concerne en rien les lecteurs CD que l'on trouve à Darty. Ce sont des modèles soit de très grande marque, comme MacIntosh (rien à voir avec Apple), soit d'artisans passionnés, qui se négocient entre 30 KF et deux, voir cinq fois plus. Il y a une clientèle exigeante pour ce genre de produits, sensibles à des détails qui feraient sourire ou laisseraient indifférents la quasi totalité des gens. Ce qui a motivé ma première intervention sur ce forum, c'est l'annonce par Plextor du problème. Comme nous le rencontrons depuis longtemps, il me semblait utile d'en parler, d'autant plus que les dernières machines de ce constructeurs intégraient un procédé simple mais efficace pour "filtrer" la lumière et que cela était perçu comme un gadget alors que c'est un point essentiel parfaitement connu des concepteurs de lecteurs. Maintenant, si je continue, c'est que je me suis pris au jeu... Et comme ça répond bien...
  4. Pas faux. Les CD sont des produits standards dont la qualité varie considérablement (il n'y a qu'à observer les cds de musique classique -pour la plupart et en particulier les anciens- dont la finition est remarquable -bords dépolis, recouverts de peinture, planéité etc.) en comparaison d'un produit quelconque (bords extérieur ET intérieur à peine dégrossis) pour comprendre que tout le monde n'est pas logé à la même enseigne. Il en va de même pour les CDR, mais la qualité mécanique tend à s'uniformiser, surtout avec la garantie de vitesse de gravage. Ce qui les différencie, c'est surtout la tenue dans le temps. Comme c'est la gravure audio qui m'intéresse avant tout, il existe aussi des différences subtiles comme la réflexivité qui ont une grande importance. Mais je m'éloigne du sujet... Disons que l'industrie commercialise des produits dont l'évolution est si rapide qu'une uniformisation des performances est délicate à mettre en oeuvre, surtout pour le grand public, car les critères de coût sont déterminants. Il n'y a qu'a voir les réactions de nombreuses personnes qui préfèrent débourser moins cher pour un produit performant que plus cher pour un produit fiable, dont la différence qualitative est minime, mais réelle. Il semble quand même qu'il y ait moins de problèmes avec la technologie fullCAV, qui ne présente pas d'à coups mécaniques. De toute façon les accidents sont rares, ce qui peut en rendre plus d'un sceptique. Mais Wait and See, il devrait y en avoir de plus en plus. Tu parles de modèles pros qui tournent sans problème. C'est exact, mais ce sont des mécaniques très particulières et robustes, d'origine Philips, CEC ou TEAC. Il en existe même une d'origine Bauer-Goldmund (suisse-USA) qui tourne sur un fluide... aérien (soufflerie) mais encore au stade de prototype. Quand à Pioneer, ils ont rencontré quelques problèmes de fiabilité avec leur mécanique à plateau inversé (qui fonctionne comme un plateau de 33 tours) à cause du moteur. Vu les prix de ces mécaniques, je doute que LitEon ait trouvé la parade au problème. Mais sait-on jamais ?
  5. Effectivement, les conditions sont extrèmes !!! J'ai toujours pensé qu'il y avait un dieu pour les cascadeurs :lol: Préviens moi quand même si jamais... Adriatika Bientôt l'hiver, il est temps de se rapprocher du computer.
  6. à Peggasuss, Tu écris : A propos j'ai fait tourner mon graveur 48X +... Et bien je souhaite que tu ne rencontres jamais ce problème, mais vu les conditions que tu décris, cela pourrait arriver. En labo, on y arrive à tous les coups. J'en ai perso vu quelques unes (destructions). Il est est vrai que c'est au cours des tests d'endurance des cds (chaleur, degré d'humidité, vibrations etc.) Je n'ai assisté à ces tests que dans le cadre des journées de formation Philips, mais à priori c'est valable pour toutes les marques. Les solutions sont multiples, et en cours de développement. Elles existent en tant que prototype -pour les transports- mais leur coût les réserve à des modèles pros, ou à des adaptations pour la HiFi très haut de gamme. Quant à la qualité des cds, elle est en constante évolution. Donc il y a de l'espoir. Maintenant, préviens moi se cela t'arrives... A bientôt donc ;) Amicalement, Adriatika
  7. Fausse alerte ! Désolé, mais j'y croyais tellement... En fait, c'était un disque défectueux, voilé et fissuré qui empêchait l'ouverture du tiroir. Le gars savait son disque abîmé mais espérait récuperer les données... :roll: Le revendeur est parvenu à l'ouvrir et à sortir le mutant. Du coup, le graveur est reparti comme si de rien n'était.
  8. Adriatika

    CM raid 0+1 pour AMD ?

    Bonjour Richard, J'ai lu quelque part qu'il y avait un problème d'optimisation avec le KT400, Via "accusant" Gygabites de ne pas avoir développé leur carte avec leur collaboration. Le responsable fr de Via citait en contre exemple l'AT7 d'Abit. C'est pourquoi, perso, j'ai préféré prendre cette carte. Mais là encore, je viens de lire un test qui la positionne difficilement face au KT333. Bon, mon intérêt n'étant pas de booster les derniers jeux, je pense que cela devrait relativiser la conclusion de ce test (peut-être aussi pour la Gygabites). Le gros intérêt de l'Abit, en ce qui me concerne, c'est le support de l'ultraATA, en plus de l'usb2, du raid, du lan10-100 et du firewire (mais pas de port imprimante, tout est en usb, ce qui peut poser un problème si tu as du matos un peu ancien à brancher dessus). Abit offre d'ailleurs un adaptateur IDE/seriaAta qui permet de connecter un dd IDE sans problème. J'ai essayé avec le WD 120 Go 8 mo de cache, et cela fonctionne très bien et très vite, je ne vois pas de différence avec mes Maxtor 60 7200T (ata 100) sur raid O (un test permettrait sans doute de les départager, mais je laisse à d'autres le soin de le faire). Cette carte est stable, efficace. Le chargement est un peu long car plusieurs couches de bios (cela devrait être pareil sur la Gygabites). Parmi les problèmes : ma carte graphique Radeon 7200 DDR vivo n'est par reconnue dans le bios, qui se règle par défaut sur PCI (étrange). Un essai pour forcer le démarrage sur AGP a planté l'ordi. Curieusement, tout fonctionne nickel malgré cela. Un autre plantage semble dû à Bootvis (j'ai laissé tomber en attendant d'en savoir plus). Autrement, content. Peut être quelqu'un de plus calé que moi dans ce rayon pourrait te répondre, mais il me semble que, quitte à renouveller également les disques durs, il vaudrait mieux attendre un peu l'arrivée de cette technologie (un premier dd vient de sortir chez WD). D'autant plus qu'une simple carte PCI peut t'amener le support du raid. Il en existe chez Promise pour un prix intéressant. En attendant ?
  9. Salut, Mon (gentil) fournisseur de matos informatique vient de m'informer que le modèle Liteon 40X qu'il m'avait obligeamment prêté vient d'être victime d'une "défaillance". Il était vaguement suspicieux quant à mon éventuelle responsabilité... Car je l'avais démonté (gloups !). Renseignement pris, l'accident est arrivé vendredi. Le malheureux possesseur avait updaté le firmware pour en faire un 48X. Le distributeur Liteon aurait refusé de reprendre le graveur, même pour étudier le phénomène (puisque la garantie... vous m'avez compris). D'après mon fournisseur : Tiroir bloqué, disque à l'intérieur, bruit suspect à la mise en route, pas de rotation semble t'il. L'utilisateur a eu l'intelligence de ne pas forcer le tiroir et a ramené l'appareil dans l'état. Si Liteon n'est toujours pas intéressé aujourd'hui, il est possible que je le récupère en soirée. Je ne manquerai pas de vous tenir informés dans ce cas... Adriatika
  10. Adriatika

    AMD..................encore

    Salut Peggaasuss, Ce n'est pas de toi que je riais, mais de la férocité de ta reponse. Que te dire sinon que je n'attendais rien d'autre, pour une fois que j'envoie un message rien que pour le fun ! Et là, j'avoue que je suis servi... Bah, je n'y connais rien en bécanes, et je me suis contenté de balancer ce que des potes macafficionados racontent. Histoire de voir si la guerre Mac versus PC est toujours aussi virulente. L'histoire du test est vraie, mais il faut préciser que le PC tournait avec 256 mo de ram alors que le Mac en avait plus d'un Go. Je m'attendais à ce que tu soulève ce lièvre, mais ce n'est pas grave, j'ai quand même bien ri. Perso, je tourne avec un Athlon 1800 (XP) sur une AT7max2, et j'en suis très content. Tu trouveras les infos sur les Athlon 64 via le site officiel d'amd, et voilà, tu en sauras autant que moi, sinon plus. Amicalement, Et ne perd surtout pas ta verve si réjouissante. Adriatika
  11. Adriatika

    AMD..................encore

    Peggaasus wrote : "Connais pas et je voit vraiment pas comment sa pourrait etre que Intel mais je te crois. Les proc des 3/4 des serveurs sont intel ou amd les proc big blue c'est pour les super-calculateurs. Motorola au contraire ils ont pas la possibilité d'aller au dela de 1.25Ghz pour le "G4" donc a mon avis..." Juste une petite précision, puisque je bosse presque plus sur des G4 que sur PC, je crois que la meilleur plateforme Intel tourne sous 64 bits (ce qui représente déjà beaucoup) alors que Mac tourne sous 128 bits. Ce qui fait qu'un G4 à 850 mHz est au moins aussi performant que le dernier Intel (2.8 Ghz, 32 bits). Les tests sont faits sur les applications traditionnelles de Mac, comme Photoshop, et je peux t'assurer qu'il n'y a pas photo. Juste pour rappeler que 128 bits, ce n'est pas 4 fois plus puissant que 32 bits, mais bien plus, puisque cela se calcule en puissance. La puissance d'un CPU ne se limite pas à sa vitesse. Pour le coup, il s'agit d'un coup marketing d'Intel qui vaut bien le performance rating d'AMD. Jusqu'à présent, l'architecture Athlon compensait mieux que celle d'Intel l'effet d'entonnoir en sortie de Proc. Je crois que ce n'est plus vrai maintenant, mais depuis peu. Le seul avantage que je vois pour Intel, c'est la surface du proc qui permet une meilleure dissipations thermique, ainsi que la sonde intégrée qui prévient toute destruction (parait-il). Mais c'est vrai qu'en ce moment, Intel semble avoir un avantage technologique avec 55 millions de transistors par cpu, il font plus fort qu'AMD. Ceci dit ils le vendent cher ! Quant aux supercalculateurs, comme tu dis, ce sont des proc dont sont dérivés les G4. Mac annonce des cartes "grand public" (d'accord, le terme est quelque peu usurpé) où sont chainés de deux à huit G4. J'attends la réponse d'Intel, mais à mon avis, ils sont dans les choux, même avec des chainages 32 postes). J'ai un pote dans la communication qui utilise des macs. Il a été obligé de s'équiper en PC pour utiliser certains logiciels 3D. On s'est amusé à faire une comparaison sur un gros fichier photoshop. Résultat amusant, puisqu'il à eu le temps de boucler le travail, d'aller faire un tour au café du coin, fumer un clope et revenir pour constater que JE N'AVAIS TOUJOURS PAS FINI !!! (c'était un match G4 850 mhz contre Intel p4 2.4 Ghz sur une Abit IT7) Tu comprendras donc que je sois un peu méfiant quand on me dit qu'un Intel à 2.8 ghz, c'est le nec plus ultra des processeurs, même avec les fameuses instructions ss2. Maintenant, si Intel pratique une politique de prix plus accessible, je veux bien changer mon Athon XP 1800+. Mais pour l'instant, j'attends les Athlon 64... Amicalement, Adriatika
  12. Bon, ça ne change rien côté température...
  13. Salut, J'ai trouvé sans trop de problème (sans aucun, à vrai dire) le gédicoustic. Après quelques problèmes de découpe liés au système d'ouverture du boitier, ainsi que quelques problèmes d'ajustement, les portes et le fond en sont garnis. Il me reste donc la facade avant (et là il va falloir faire de la découp) et le haut. Le résultat est pas mal du tout. Encourageant. Les mesures (en milieu ambiant, donc fausses mais significatives) donnent déjà une réduction de 6 db, ce qui fait plus que la moitié du bruit étouffée. Merci gédicoustic. Mes oreilles "respirent"... Reste à vérifier les mesures de Ced quant à la chaleur dans le boitier. Amicalement, Adriatika
  14. Salut à tous, et merci à Ced et Klem pour les infos. Je vais voir s'il est possible de s'en procurer. Il me semble avoir vu d'autres procédés, comme le Dynamat : http://www.eurisko.fr/magazine/dynamat/ind...XM9JmNvbnZlcnQ9 ou encore la mousse : http://www.ldlc.fr/fiche/PB00014563.html?origine=670036.fr/fiche/PB00014563.html?o...?origine=670036[/url] Si quelqu'un les a essayé, je serai curieux de connaitre le résultat. En attendant, je vais de ce pas chez Leroy-Merlin. Amicalement, Adriatika
  15. Bonjour, J'avais suivi avec intérêt la comparo de boitier sur ce forum et me suis décidé pour un modèle Enermax (donc icaricio) black, avec alim du même constructeur et ventilos sur DD etc. Formidable, mais un peu bruyant quand même. Il me semble que Seb ou Ced parlait d'isoler son boitier avec je ne sais plus quel dispositif. Avez vous des conseils, quels résultats avez vous obtenu et savez vous où se procurer le materiel pour isolation phonique, car j'hésite à faire du bricolage type plaques de bitume. Merci pour votre aide. Amicalement, Adriatika
  16. Peut être les intercalaires (supports ronds ou ovales avec un ou plusieurs leads) ? Bon allez j'abandonne ;-) Mais ça doit être ça. Ca devient drolement technique.
  17. J'sais pas... Tu parles sans doute d'électricité HP, avec des refroidisseurs genre Atherm ? (je crois que cela existe aussi pour les cpu pro avec refroidissement par liquide, mais ce n'est pas mon rayon) Sinon j'ai utilisé des manchons isolants (plaques de rubber sur des montages semi en l'air d'amplis à tube), je crois que cela s'appelle rubberland, ou unmounted land, ou quelque chose comme ça) Si cela peut aider... ou si cela me revient...
  18. Oui, Moustique et d@m@u ont raison. Arctic n'est pas la seule marque sur le marché, elle est par contre nettement mieux positionnée question marketing. Mais, quand même : Les différences entre un très bon produit à base (ou pas) de silicone et l'arctiv silver ne sont certes pas énormes -mais le prix non plus (sauf en tube, pour ceux qui en consomment énormément et savent appliquer le produit). Ce que je veux dire, c'est qu'il ne s'agit pas de se précipiter sur n'importe quelle graisse au silicone pour obtenir un résultat satisfaisant, il y aurait même du danger. On trouve chez Electrolube, Chemtronics ou Compoud des produits corrects (voire très bons), qui évacuent diversement les calories. A noter que ceux qui supportent les plus hautes températures (environ 250 degrés -mais sur des courtes périodes seulement) que l'on utilise par exemple sur les amp de haute puissance, ne sont pas les plus performants (0,40 W/mk environ) alors que les plus performants (3 W/mk environ pour les produits type Arctic Silver ou Compoud Plus) ne supportent pas des pics à plus de 200 degrés. La moyenne des produits basiques que l'on trouve chez les détaillants en produits électroniques offrent une conductivité autour 1 W/mk et leurs caractéristiques quand à la rigidité diélectrique, la résistivité etc sont relativement disparates (mais là je chipote). Vous aurez compris que plus haute est la valeur, meilleure est la dissipation thermique... Notez l'énorme différence de conductivité entre ces produits, et surtout ne faites pas de manip au hasard car cela peut revenir très TRES cher au final ! OK d@m@u ? Amicalement, Adriatika
  19. Ce que sous entend Pegasus (excuses les lettres manquantes), c'est que les contacts doivent présenter le moins de résistance possible. Au niveau microscopique, une surface lisse présente de très nombreuses irrégularités. Il convient de les obstruer. Pour le cas d'un composant électronique, on peut utiliser des traces de silicone, mais plus généralement, on prend une pate composée de micro éléments métalliques noyés dans un composé isolant -quand on veut évacuer des calories, ou noyés dans un composant conducteur -quand on veut assurer la transmission électronique. Mais l'utilisation la plus courante, c'est le rubber type néoprène (il y en de a plusieurs sortes) qui présente l'avantage de fixer les composants et d'absorber un grand nombre de vibration (par exemple sur l'horloge quartz). J'en connais qui utilisent le Patafix qu'on trouve dans tous les supermarchés. On trouve le rubber d'origine sur les ventilos de proc. N'importe qui constatera que la conductivité d'une pate bien concue est largement supérieure au rubber, la raison en est la suivante : L'artic silver, c'est presque 100% de particules d'argent enrobées dans une pate isolante. La conductivité calorique est importante (mieux que le cuivre, mais moins bien que l'or 24 carats) à condition que le produit soit bien fait. Je ne conseille à personne d'essayer de mélanger de la poussière d'or à du silicone ! Comme l'argent est chimiquement lié à la substance isolante, il n'y a pas à craindre d'oxydation, et la dilatation du métal à la chaleur crée une réaction tout aussi chimique qui oriente les particules dans le même sens, un peu comme sur une cassette audio analogique. Au bout de quelques heures de ce régime, la réaction se fixe et le pouvoir de conduction devient optimal. Il ne faut donc pas juger ce type de pate sur leurs résultats dans les premières heures, mais après un "rodage" qui peut durer plusieurs jours suivant l'utilisation que vous faites de votre matériel. Par contre, le silicone peut éventuellement donner un résultat correct dès la mise sous tension, pour une raison essentiellement mécanique. mais il sera largement battu après ces quelques heures. Donc, un petit investissement qui rapportera à la longue. C'étaient my two pences Amicalement, Adriatika
  20. Je viens de lire le comparatif Yamaha versus Liteon proposé par le site. Petites précisions : Le mode fullCAV utilisé par ces deux graveurs ne signifie pas que la vitesse serait progressive (sans à coup), en réalité elle est linéaire, c'est à dire constante (après une courte stase pendant laquelle l'appareil atteint la vitesse maximale). Ce n'est que la géométrie du disque qui fait varier la vitesse de gravure (vous conviendrez que le disque est plus large sur les bords qu'au centre) et la plus simple des lois physiques. Autre point (très fort) du Yamaha, qui n'apparait pas dans ce test, c'est sa capacité à étendre le pas de gravage (espace entre les 0 et les 1), ce qui limite certes un peu la quantité d'infos à stocker, mais présente l'énorme avantage de générer "infiniment" moins d'erreurs. Il y a d'ailleurs un test très bien fait sur Clubic à ce sujet... Mais qui comporte cependant une approximation "formidable" dans la définition du jitter (jigue numérique). Pour info, le jitter est un phénomène de "tremblement" provoquant des bousculades de bits (un phénomène semblable existe en entrée et sortie de microprocesseur, appelé effet entonnoir). Le jitter s'aditionne à chaque étape de gravage, ce qui fait que, contrairement à ce qui a été dit parfois, une copie numérique n'est JAMAIS exacte. Et la copie de copie se déterriore à chaque génération. Selon le testeur de Clubic, le jitter proviendrait d'une approximation dans la distance de gravage entre chaque 0 et 1 (ou 1 et 1). C'est vrai, mais c'est incomplet, car ce phénomène se reproduit tout au long du signal (sur les cartes, dans les cables etc. par un effet dit de saut electronique -mouvement ondulatoire des électrons poussés vers la périphérie du cable ou du fil, puis sautant pour revenir vers l'âme du cable -ce qui crée des bousculades et donc des 0 ou des 1 pas à leur place -idem pour l'analogique). Une solution valable est celle développée par Yamaha, ainsi que l'utilisation de buffers Fifo (first in - first out). La meilleur preuve est que le jitter est également présent sur les disques pressés (CD audios du commerce par exemple). Le LTR48 est d'ailleurs un champion dans ce dômaine (dans le mauvais sens, hélas) si les essais que j'ai pu faire ont quelque validité. Ce n'est qu'en utilisant le Mt Rainier que les erreurs se sont réduites, sans doute dû au mode d'échantillonnage sur 2 bits ainsi qu'au Z-Clv qui limite la vitesse de gravure. Voilà, c'était my two pences. Je penses à ceux qui veulent le test... Ca vient. Amicalement, Adriatika
  21. Hé ho, ne vous emballez pas comme ça ! Je ne pense pas que ce test soit publiable, il a ses limites qu'il me semble avoir énoncées, notamment parce qu'il s'agit de matos généreusement confié et à restituer (en bon état). Hors, il aurait fallu "bricoler" pour obtenir des résultats "absolus" (comme schinter le DSP pour obtenir les limites du moteur...). De plus c'est un C/R au dictaphone au fur et à mesure des tests, donc plein de répetitions etc. Quand à ceux qui attendent une suite de chiffres, ils seront déçus, car je n'ai pas pris la peine d'en noter les 3/4 ! Je veux bien le faire, mais pensez à me rémunérer dans ce cas ;-) Ok je vais l'envoyer à ceux qui l'ont demandé, mais SVP, pas de publication !
  22. Pour ceux que cela intéresse, je suis en possession de deux dépouilles de Liteon 40X et 48X depuis lundi. Voici la conclusion, si certains veulent en savoir plus, tout un compte rendu est dans l'ordi au format word : Limites du test : La conception très intégrée de ces appareils apparemment identiques ne nous a pas permis de tests plus poussés, à défaut de risquer le tuning. Les tests ont été effectués sous lumière verte(dite sombre), pour ne pas affecter les mesures de sensibilité. Les résultats obtenus, bien que pouvant être légèrement modifiés par le fait que nous avons dû déplier et rigidifier une tôle, sont cependant suffisants pour avancer des performances hétérogènes, typiques de la grande série peu contrôlée. Notre avis : Petite précision : Les tests audio ne coincident pas avec ceux obtenus par l'équipe de ce site, on peut même parler d'accident grave en TAO causant une distorsion importante. Intrigué, j'ai fait une recherche auprès d'autres testeurs, qui confirment notre analyse, y compris avec le soft de nero. Ce sont, malgré les sévères remarques (dûes à l'habitude de manipuler des modèles haut de gamme), des appareils bien conçus, par une équipe compétente et consciente des problèmes rencontrés par cette technologie. Le secteur recherche de Liteon est certainement performant, comme on peut le constater avec les quelques innovations rencontrées. La fabrication correspond à de la grand série, c'est-à-dire qu’il s’agit d’un produit standard, visant le grand public. Toute réparation lourde est difficile dans cet appareil (la mécanique peut être changée, ainsi que le circuit, mais c’est à peu près tout, dans un cadre industriel), du fait de l’absence de conception vraiment modulaire. Les performances vont de très bonnes (48X CAV) à moyennes (l’extraction audio puis copie sans MR est catastrophique sur les modèles testés) et la qualité des composants laisse présager une usure à moyen terme. Ils chauffent copieusement, ce qui est certainement lié à la vitesse et au fait que la partie électronique n’est pas efficacement isolée de la partie mécanique (un radiateur séparant la mécanique du circuit aurait été le bienvenu). Le taux d’erreur est acceptable, dans la moyenne. Disons que ces modèles valent largement leur prix. Sans valoir un Yamaha sur les critères de sérieux de fabrication et d’innovation, ils sont cependant sensiblement supérieurs à nombre de modèles asiatiques. On peut évaluer le prix de revient fabrication par le choix des composants (qualité très « standard ») et le site de production (made in china) ainsi que par le fait qu’un nombre appréciables d’éléments soient d’origine maison. La stratégie de Liteon semble être de s’imposer sur le marché avec une politique de prix agressive mais en développant un secteur recherche prometteur. Cette stratégie pourrait s’apparenter à celle de constructeurs comme CEC ou TEAC, au départ fournisseurs de composants connus dans le monde Pro, qui ont commencé par inonder le marché avec des produits à prix d’appel et sont maintenant nichés dans le haut de gamme Hi-fi. A suivre donc… Extrait, pour les pros du C/R car il y a une particularité dans ces graveurs : une fois démontée la coque plastique, on observe une deuxième coque métallique, formant un "saladier" de structure légère renforcée par des bardeaux moulés sur lesquels viendront les vis de fixation. La rigidité de l’ensemble est obtenue par assemblage des pièces constituant la coque. Un détail attire notre attention, c’est le profilé d’un roulement à bille inhabituel dans la partie sup. Le démontage confirme la particularité de cette mécanique qui comporte un deuxième support d’axe dans la partie haute, qui semble épauler le palet presseur. Il s’agit d’un roulement à spirale comportant des logements de billes mobiles. Ce principe à pour effet de compenser partiellement les défauts longitudinaux. Il cale l’axe dans sa partie haute, ce qui est intéressant d’un point de vue dynamique, puisque certaines vibrations sont transformées en calories, au prix d’une friction supplémentaire. Autre point intéressant, le roulement est entraîné non seulement par l’axe mais aussi par le palet presseur, ce qui a tendance à répartir vers la périphérie la pression due à l’électro-aimant. Il s’agit donc d’un procédé original réduire les vibrations. Pour la partie audio et performance en regard du taux moyen d'erreurs : Un test au banc Fifo démontre un taux d’erreurs moyen non négligeable mais restant dans la limite acceptable (10 puissance -856 pour l’un, 10 puissance -952 pour l’autre, avec des valeurs supérieures de 20 % en mode totalement matériel, ce qui est mieux) En rotation, un bruit conséquent semble lié au déplacement des billes dans le support de l’axe. Donc, à priori, ce bruit est normal. La fonction de ces micro billes apparaît comme régulation de la pression du palet sur la surface du disque (une fonction inédite intéressante car elle doit limiter le risque de casse et compenser pour une part les défauts de planéité). Une partie non négligeable des vibrations de l’axe semblent transformées en calories par le support, dont on vérifie que la dissipation est horizontale. Le système est efficace mais démontre une baisse de performance à la périphérie du disque, de l’ordre de 8 % à la vitesse maximale et pendant les stases, ce qui est important et se traduit par un taux d’erreur plus élevé, à la limite de l’acceptable à la vitesse maximale. On soupçonne le CRC d’être fortement sollicité, mais ceci n’est pas justifiable par le banc. L’extraction audio annoncée à plus de 48 X ne se vérifie pas car la copie présente un taux de distorsion par harmonique insupportable en Hi-fi (ce qu’est l’audio, à priori) qui traduit un taux d’erreurs inacceptable en audio. Ce test est particulièrement redoutable pour les graveurs, car il révèle des erreurs que les bancs logiciels ne peuvent déceler, les erreurs étant disséminées entre les bits de poids faible et fort. Vérifiée avec les utilitaires Adaptec et Ahead, la valeur se situe plutôt aux alentours de 12 X avec exploitation du Mount Rainier, sans doute parce qu’il exploite la technologie CLV. L’enregistrement présente déjà un taux de distorsion de l’ordre de 2 %, avec des pics dans les 10 premières secondes de chaque titre (TAO) de l’ordre de 16,8 % sur les harmoniques impaires, confirmant les mesures fournies par Ahead d’un accident en début de session. les connaisseurs apprécieront ! Nous avons également constaté des accidents en fin de disque, pouvant interrompre la lecture, sauf avec des disques Mitsui Golden Dye dont nous avons dépoli la tranche, et ce malgré l’annonce d’un dispositif spécifique nommé smartx-dae, qui semble n’être que l’appellation maison du dispositif Sanyo. Une ultime vérification avec EAC confirme. Ce logiciel pourra cependant notablement améliorer la copie, au prix d’une optimisation poussée. Donc pour les puristes de l’audio, à éviter.
  23. Pour l'instant sur Montpellier, et bientôt sur Evreux. Silicon store devrait m'en passer un la semaine prochaine. Je ne voudrai pas passer à coté d'une bonne surprise, à ce prix la...
  24. Pour info, Sanyo annonce une mécanique utilisant la technologie AWSS (Advanced Weighting Suspension System) dans une version supportant des vitesses estimées à 52X. A suivre...
×
×
  • Créer...