Dossier : le disque BD-R LTH en détails

Si la plupart des fabricants de médias vierges disposent de disques Blu-ray enregistrables et réenregistrables, rares sont encore ceux à proposer des BD-R LTH.

Si la plupart des fabricants de médias vierges disposent à leur catalogue de disques Blu-ray enregistrables et réenregistrables, les fameux BD-R et BD-RE ; rares sont encore ceux à proposer des BD-R LTH. Pourtant ce type de disques s’annonce fort prometteur, et pour tout dire : nous pensons sur BHmag.fr que le BD-R LTH (pour BD-R « Low to High ») sera l’avenir du stockage optique d’ici quelques années.

Ce disque a tout pour plaire, il cumule de nombreux avantages, ce qui devrait lui permettre d’être largement plébiscité par les utilisateurs et possesseurs de graveurs Blu-ray d’ici 2009 – 2010.
 

Le BD-R LTH : Késako ?

Je vous vois déjà venir avec de gros yeux ronds, vous demandant « Qu’est-ce donc que le BD-R LTH ? » Et bien pour répondre à cette question, sachez que le BD-R LTH est un disque Blu-ray qui exploite un dye organique similaire à ce que l’on trouve actuellement sur les CD et DVD vierges ; contrairement aux BD-R et BD-RE actuels composés, eux, d’un alliage.

 

 

Mis à part ce détail, le BD-R LTH ressemble à s’y méprendre au BD-R actuel : même dimension (12cm de diamètre), même épaisseur, même capacité de stockage (25Go en simple couche). Bref un disque qui semble identique en apparence… mais uniquement en apparence…

En effet, le BD-R LTH exploite un dye différent composé de matières organiques. Il offre également l’avantage d’être recyclable et surtout d’être moins coûteux à fabriquer. En effet, contrairement aux BD-R actuels qui obligent les fabricants à de lourds investissement humains et financiers, la production de BD-R LTH ne requiert que quelques modifications mineures sur les chaînes de production de disques CD et DVD vierges actuelles.

Quand on voit qu’aujourd’hui, les BD-R de 25Go sont vendus entre 15 et 20€ TTC en France, on ne peut que se réjouir de voir arriver un tel produit dont le prix devrait être sensiblement plus faible. Selon nos informations, le BD-R LTH coûtera de 20 à 35% moins cher à fabriquer qu’un BD-R classique, une différence de coût de production qui sera répercutée de façon sensible sur le prix de vente final du média vierge en magasin.

Gain de temps (au niveau de l’entrée en production) et gain d’argent… voilà ce qui  explique un tel attrait pour ce types de disques de la part des fabricants. Car si les BD-R LTH ne sont pas encore disponibles dans nos contrées (Europe / USA), il faut savoir qu’un bon nombre de fabricants y travaille d’arrache pieds depuis quelques mois.

 

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