Dossier : le scandale des fichiers audio Haute Définition

Mark Waldrep, sur le site américain I.TRAX.com, commente les résultats d’une étude approfondie sur la qualité des fichiers audio Haute Définition, qui connaissent un succès grandissant avec l’arrivée de la musique dématérialisée dans la sphère audiophile.

Mark Waldrep, sur le site américain I.TRAX.com, commente les résultats d’une étude approfondie sur la qualité des fichiers audio Haute Définition, qui connaissent un succès grandissant avec l’arrivée de la musique dématérialisée dans la sphère audiophile.

Des compagnies américaines comme HDTracks (fondée par les frères Chesky, réputés pour le haut niveau de leurs enregistrements) ou anglaises comme Linn (grand nom de la hi-fi) sont pointées du doigt.

En effet, elles proposent des versions jusqu’à 24 bits/192 kHz d’albums du commerce, dont de nombreuses rééditions d’enregistrements analogiques.

Pour mémoire, la qualité CD est typiquement de 16 bits échantillonnés à la fréquence de 44,1 kHz, ce qui donne une bande passante entre 20 et 20 000 Hertz. On considère que la taille d’un fichier audio correspond à l’équation suivante : Taux d’échantillonnage x Nombre de bits x Nombre de secondes x Nombre de voies.

Une étude sérieuse, menée par Keith Howard, journaliste au magazine anglais Hi-Fi NEWS, rappelle que les enregistrements analogiques de l’époque du microsillon dépassent rarement les 16 000 Hertz (ce qui est déjà beaucoup, seules les jeunes oreilles et de rares privilégiés entendent distinctement au delà de cette fréquence très aigue).

De l’avis des audiophiles, les 16 bits du CD sont insuffisants pour transcrire parfaitement une bande son analogique, du fait de distorsions liées au filtrage et au sur-échantillonnage. Par contre, à 24 bits, bien malin qui peut faire la différence.

Alors pourquoi monter le taux d’échantillonnage à 96 ou 192 kHz ? Principalement pour des raisons techniques qui amènent une interprétation plus réaliste des signaux faibles et aigus, jusque dans les ultra-sons.

Dans ces conditions, s’interroge Mark Waldrep, comment HDTracks ou Linn peuvent-ils vendre des formats 24 bits/192 kHz à partir d’enregistrements analogiques, ou même numériques, limités à 20.000 Hertz dans le haut du spectre ?

D’autant plus que la politique de ces compagnies est de vendre proportionnellement plus cher les formats Haute Définition.

Analysés à travers des logiciels de montage audio professionnels (Izotope RX Advance par exemple), il s’avère que des albums ont été trafiqués pour produire des informations audio artificielles dans les fréquences aigues alors que ces informations sont purement absentes de l’enregistrement original. Cette technique, dite du « upsampling » avec ajout d’une « couche de bruit » (noise shaping) peut parfois améliorer l’écoute d’un CD, mais détériore toujours un original analogique.

HDTracks propose ainsi à la vente le format flac 16 bits/44,1 kHz du fameux album « Frampton Comes Alive » pour 10 dollars de moins qu’une version 24 bits/96 kHz… Qui n’apporte strictement rien de plus, comme le confirme d’ailleurs la taille du fichier, tout à fait comparable à celle du flac 16 bits.

Questionné à ce sujet, le responsable du site de vente en ligne s’est contenté de modifier les caractéristiques du fichier, devenu comme par magie du 24 bits/48 kHz, vendu certes moins cher. Malgré tout, 18 dollars pour un fichier dématérialisé et de moins bonne qualité que le CD, ça laisse songeur …

Car l’étude démontre que de nombreux albums, y compris dans les rubriques Jazz et Classique, ont fait l’objet de manipulations via sur-échantillonnage (upsampling) et ont été numérisés à des niveaux extrêmes sans aucun gain qualitatif par rapport au CD.

62 commentaires
  1. Moustique

    Tous les formats au-dessus du CD (16 bits, 44,1kHz) ne sont que des attrapes-nigauds !

    Le nombre de bits détermine la dynamique et la fréquence d’échantillonnage détermine la fréquence maximale qu’il est possible d’enregistrer. Avec 16 bits on dépasse déjà les capacités de l’oreille humaine et avec 44,1kHz on dépasse également les capacités de l’oreille humaine.

    Or, si je ne me trompe pas, un enregistrement musical est destiné à être écouté par des oreilles humaines, non ? A quoi bon vouloir reproduire des sons que nous sommes physiologiquement incapables d’écouter ???

    Notre oeil ne voit pas les UV et les IR, fabrique-t-on des TV capables de restituer ces couleurs ? Non ! ….. enfin pas encore parce que les spécialistes du marketing vont forcément y penser un jour. Et comme le consommateur lambda est par définition un gros pigeon, je suis sûr que ça viendra un jour.

  2. Joedu12

    Je trouve que c’est déjà un miracle de pouvoir trouver certaines chansons que l’on aime en FLAC 16 bits/44.1 kHz (30 Mo/chanson environ), alors rechercher du 24 bits/192 c’est mission immobile. Je m’en contenterais bien déjà pour remplacer mes MP3 320 Kb/s :)

  3. Gilbert

    @Moustique :
    que des gens ne fassent pas la différence entre du 44.1 et du 192, c’est possible, d’autant plus que la majorité des gens n’ont pas l’oreille « attentive » à ça, mais dire que les 16bits dépassent les limites de l’oreille humaine, c’est totalement faux.

    Le 16bits à une limite de 96dB, et n’importe quelle oreille peut faire la différence entre un même son à 96db et à 105dB
    L’intérêt du 24bits, c’est en repoussant la limite à 144dB, tout son sera enregistré dans son intégralité, et chacun sera proportionné plus justement par rapport à un autre.
    Rien qu’une caisse claire peux dépasser largement les 96db, dans le cas ou tu les dépasses, un CD aura forcément transformé le son.

    Il ne faut pas confondre ré-enregistrer des anciens morceaux sans rien apporter, et un nouvel enregistrements fait directement en 24bits.
    Par contre, il devrait couter moins cher, car même s’il pèse plus lourd, le fait de se passer de la conversion 24bits-16bits et un soulagement technique.

    Maintenant, même sur de vielles bandes re-numériser, il y a des album ou les version 24/192 est meilleure que la version 16/44.1 du CD, et quand on passe de l’un à l’autre, on peut entendre que certains sons sont plus proches de leur sonorité acoustiques directe.

    Ca n’empêche que tricher et vendre plus cher des morceaux qui eux n’apporte rien, c’est une belle arnaque.

  4. Gilbert

    Ne pas non plus faire l’amalgame plus de 44.1 = upsampling = arnaque.
    Ici, ce qui est reproché à HDTrack, c’est d’avoir pris un enregistrement déjà en 44.1 et de l’avoir simplement passé en plus que 44.1, sans repartir d’un enregistrement analogique, et là, forcément, ça n’apporte rien.

  5. Adriatika

    http://www.merging.com/products/show?product=1&page=11

    Le petit schéma sur la droite est particulièrement intéressant.

    Maintenant, sauf erreur, on n’entends pas qu’avec l’oreille.

    Merci à Gilbert d’avoir mis son grain de sel pertinent.

    Dans le cas de certains albums, je crois qu’HDTracks n’a pas retrouvé la génération 0 des bandes masters. L’éditeur aurait donc utilisé un fichier DSD obtenu à partir d’une Xième génération de bandes analogiques.

  6. JGP SOLDAT

    Il devrait plutôt éviter de créer de la distorsion sur leurs CDs au lieu d’essayer de nous vendre de nouveaux standards. Depuis plus de 10 ans, les maisons de disques dénaturent leurs oeuvres en nous vendant sur CD des chansons ayant un signal audio écrêté. Si vous voulez voir des preuves de ce que j’affirme, j’en ai plein ici: http://jgpoulin.blogspot.com/

    P.S. Y a t-il quelqu’un qui pourrait m’expliquer pourquoi il n’y a que moi qui semble dénoncer sur le Web ce problème de qualité qui s’entend depuis des années ?

  7. Adriatika

    @ JPG Soldat : il manque des informations techniques sur ce blog. Le pic est-il à 0 db ? Pas sur, il faudrait savoir quel est le logiciel de mesure et son étalonnage. Pour autant, ton constat parait juste, comme si la dynamique du CD était complètement écrasée,, en particulier sur les albums pop et beaucoup de remasters. J’ai un album de Mike Oldfield : Ommadawn qui est typique des mauvais traitements subis par le CD. Sur la première édition, des passages commencent et se terminent dans le bruit de fond vers – 60 db. Sur le remaster, les mêmes passages sont pratiquement en crête (percussions du début par exemple). On se dit que ça commence bien, avec une super définition, mais lorsque l’orchestre se déploie, on maudit l’ingénieur du son qui tourne tout simplement le bouton de volume master vers la gauche…

  8. Asp Explorer

    En effet, c’est un scandale. Mais ce n’est pas pire que des cartes graphiques capable de faire tourner les jeux à 120 fps alors qu’il est impossible à l’oeil humain d’en distinguer bien plus de 30. Ou les moniteurs X millions de couleurs pour un oeil qui en voit 24000 (pas le mien, je suis daltonien). Ou les appareils photo 14 mégapixels avec une optique « cul de bouteille ». Ou les films en 3D qui vous vendent la migraine à 3 euros. Sans compter évidemment les câbles HDMI plaqués or à 300 euros les deux mètres, qui apportent un gain très significatif sur le signal… numérique du HDMI.

    Ça m’a toujours fait marrer, les gens qui claquent des sommes extravagantes dans des cartes son hifi pour écouter leurs FLAC high-def leur PC 7.1… qui ronfle comme une mobylette parce qu’ils ont un ventirad stock intel de merde dans un boîtier à 30 euros.

  9. Moustique

    @ Gilbert.

    Manifestement tu confonds niveau sonore et dynamique.

    Les 96db que permettent 16 bits ne sont pas un niveau absolu mais la diférence entre le niveau minimum et le niveau maximum que peut reproduire l’enregistrement. Et une dynamique instantanée de 96db c’est plus que les capacités de l’oreille humaine. Il est vrai que la sensibilité de l’oreille humaine peut, dans certains cas et chez certaines personnes, couvrir une plage de dynamique supérieure à 96db mais avec un temps d’adaptation de plusieurs minutes ce qui n’est bien entendu pas concevable quand on écoute de la musique.

    En pratique cela signifie par exemple que si on entend un son à 130db suivi d’un son à 34db (= variation de niveau de 96db), on entendra absolument pas du tout le son à 34db. Par contre, après quelques minutes de silence ou à un niveau sonore réduit, on pourra entendre le son à 34db. Donc dans le cas d’un enregistrement musical, une dynamique de 96db est non seulement tout à fait inutile mais également inconfortable. CQFD.

  10. Adriatika

    Curieux ce que tu dis Moustique. Je croyais que la capacité de l’oreille humaine à détecter des écarts dynamiques était d’environ 130 db (mesures faites à la position du musicien sur une batterie) : http://www.son-et-image.com/2008/09/264/impact-et-dynamique-acoustique.html

    Maintenant, tu as raison, la capacité dynamique du CD s’exprime en négatif. On part du 0 db, qui est le signal maximal que peut encaisser un préamplificateur sans générer de distortion. La dynamique du CD est donc de – 96 db. Dans les faits, à – 60 db, on est déjà dans le bruit numérique. Si le forum le permet, je posterais un enregistrement réalisé à ce niveau. C’est édifiant.

    Pour en revenir au niveau sonore, 130 db, on est au seuil de la douleur. Mais seulement au dessus de 4 micro secondes. Juste une nuance, car les niveaux impulsionnels très brefs atteignent souvent plus de 105 db au concert : Les percussions, bien sur, mais aussi le piano demi-queue, la clarinette (surprenant mais vrai) et plusieurs autres instruments à vent. C’est d’ailleurs un problème lors d’enregistrement de formations classiques ou jazz : http://www.laerm.ch/fr/tgl/tgl2011/Musikbeschallung_Text-fr.html

  11. JGP SOLDAT

    Peu importe les explications, les maisons de disque n’ont pas à nous vendre des chansons avec un signal audio écrêté. Prennez l’une des chansons que j’ai identifié comme défectueuse (l’une des pires de préférence). Ex: Jessie J – Price Tag

    Test 1) Faite comme moi, convertissez vos CD en fichier WAV et regardez le résultat avec Audacity ou avec un logiciel équivalent.

    Test 2) Si vous avez sous la main un oscilloscope, vous pouvez apercevoir les niveaux maximums écrêté à la sortie d’un lecteur CD, si le problème est répétitif. On vois très bien une ligne horizontale apparaitre à chaque niveau écrêté.

  12. Khraya

    Asp Explorer : Non ( http://www.nofrag.com/2003/nov/24/8629/ ).

  13. Khraya

    JGP SOLDAT: Heu, tout le monde est au courant depuis longtemps de ce problème. Le véritable problème est de vouloir passer à la radio, ou que son CD puisse passer sur toutes les chaines, même les plus nazes. Après, le phénomène est plus important sur des musiques mainstream. Logiquement, sur de la musique de qualité, il est fréquent d’avoir une production de qualité…

  14. JGP SOLDAT

    (Khraya) Ton lien n’a pas de lien avec le sujet. On parle d’audio, pas de vidéo. Et si tout le monde serait au courant, pourquoi personne ne fait rien ?

    Je n’achète pas que du commercial, même si la proportion est majoritaire. Dernièrement, j’ai regardé un CD de Paul Mauriat et j’ai constaté le même problème de signal écrêté avec une pièce prise au hasard sur le CD et j’ai arrêté là, découragé de voir cela. Je pourrais encore vérifier ce soir et mettre un exemple sur mon blog.

  15. Tiptip

    @Asp Explorer, même si on n’arrive pas à voir + 30 img/s ça n’empêche pas qu’il y a une amélioration si on double cette fréquence. On gagne beaucoup en netteté sur les mouvements rapides, actuellement ce n’est que du flou. Il suffit de faire un arrêt image pour voir le manque flagrant de détails (les jambes d’un cheval qui court sont floues).
    Au Futuroscope il y a eu des diffusions en 60img/s, j’ai senti une différence appréciable.

  16. Bankai

    Un beau ramassis d’inepties par des gens qui ne comprennent vraiment RIEN au SON !

    Dites à n’importe quel ingé’ son (j’en fait partie) qu’il ne sert à rien d’aller au delà de 16bits/44.1KHz et il vous rira bien fort au nez…

  17. JGP SOLDAT

    (Bankai) : Ingénieur de son pour quel boîte? Étant donné que tu généralise, je me permet de te répondre. Ça donne quoi d’augmenter l’échantillonnage, si personne ne s’est aperçu que les maisons de disques, pour lesquels tu travailles peut-être, nous offrent depuis plus de 10 ans, des chansons comportant de la distorsion par signal écrêté. Je suis satisfait du bon vieux codage 16bits/44.1KHz des années 80, même s’il a certaine limite que l’on peut entendre dans les fréquences hautes. Personnellement, ce qui me dérange le plus, c’est les clips et pops des vieux vinyles et la distorsion par signal écrêté.

  18. Bankai

    Ingénieur du Son à l’Image et enregistrement de musique acoustique (classique/jazz) hors studio.

    Quelques réponses dans le désordre :

    Dèjà, plus personne n’enregistre en 16 bits, c’est 24bits le standard, 48KHz pour le son à l’image, 88.2 ou plus généralement 96KHz pour la musique. Mais as-tu seulement une quelconque expérience en prise de son ?

    La différence entre 16bits et 24bits est FLAGRANTE à l’oreille, celle entre 44.1KHz et 96KHz es plus subtile mais technique intéressante car permet de repousser plus loin, hors de la bande audible, le phénomène d’aliasing (ou repliement).

    Le fait que la dynamique et la bande passante soient plus grandes en son « HD » n’est qu’une « conséquence » technique, en pratique c’est juste par ce que le son « HD » sonne MIEUX ! C’est exactement la même différence entre u DVD SD et un Blu-ray HD (mais tu ne vois peut-être pas la différence ?)

    LE gros point sur lequel tu te mélanges les pinceaux : tu parles de distortion sur les CD récents. Certes elle existe, mais le problème est bien plus grand (l’arbre qui cache la fôret en quelque sorte) et s’appelle LOUDNESS WAR ou guerre du loudness en franglais dans le texte.

    Un peu plus ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_volume

    San rancunes,
    Steph.

  19. JGP SOLDAT

    Et oui, je savais que que l’industrie enregistrait en format plus élevé et je suis persuadé que tous ceux qui ont écrit ici le savait. Et non, je ne suis pas technicien en audio, mais un consommateur de mauvaise humeur qui s’aperçoit que l’industrie de la musique nous vende de la merde numérique en toute connaissance de cause. Ce que je souhaite est que cette information tombe dans les mains d’un avocat au État-Unies, un pays de ce genre de poursuite (recours collectif) est facile. Ce que je réclame, c’est de pouvoir remplacer tous mes CD défectueux, par des CD correcte et il y en a beaucoup.

  20. JGP SOLDAT

    Faute: un pays de ce genre de poursuite (recours collectif) est facile.
    Correction: un pays où ce genre de poursuite (recours collectif) est facile.

  21. Bankai

    Il est surtout grand temps d’ENFIN remplacer le CD qui a exactement mon âge c’est à dire 30 ans l’année prochaine…

    Le SACD et le DVD-Audio étaient de bons candidats mais ils se sont livrés une guerre à l’issue de laquelle aucun des 2 n’a gagné malheureusement…

    Reste le Blu-ray qui permet du son en HD ET en multicanal mais je pense très fortement que le VRAI format d’avenir sera immatériel…

  22. Adriatika

    à Bankai : merci pour le lien, qui correspond tout à fait à la critique exprimée par les mélomanes et ma propre triste expérience avec de nombreux disques. Quant à l’écrêtage dont par JGP, je pense qu’il s’agit d’une imperfection dans son système de mesure. Cependant, il constate le même phénomène. La lecture du lien devrait lui fournir des arguments utiles.
    Je travaille aussi dans la musique, côté hi-fi, et j’apprécie grandement ta réaction sur la qualité des formats d’enregistrements numériques actuels. Etais-tu informé de ce qui est dénoncé dans l’article, des infos à ce sujet ?

  23. JGP SOLDAT

    (Adriatika) : … d’une imperfection dans son système de mesure.

    Quel imperfection? Les CDs sont « RIPPER » et extrait en .wav et lu avec un logiciel comme AUDACITY. J’obtiens le même résultat lorsque j’observe le signal audio avec un oscilloscope. De toute façon, un ingénieur du son du milieu vient de confirmer ce que j’affirme. Du « clipping » ou un signal écrêté, cela veux dire la même chose.

    Dans les prochaines semaines, je vais m’occuper des producteurs et des chanteurs qui habite le Québec en commençant par le groupe « Simple Plan ». Ils vont recevoir une lettre de moi et je vais réclamer un CD corrigé.

    Si quelqu’un connait un avocat au État-Unis, dont sa spécialité est de créer des recours collectifs, j’aimerais bien le savoir.

  24. Adriatika

    @ JGP : le soft clipping est une distortion des signaux faibles lorsqu’ils sont suramplifiés. Autrefois, il existait le hard clipping, sur les enregistrements analogiques, lorsque l’ingénieur master dépassait la limite de 0 db sur les signaux forts. On entendait alors une nette distortion. Avec le numérique, il n’existe pas de distortion au dessus de 0 db. Il n’y a rien, aucun signal. N’importe qui ayant enregistré en numérique (que ce soit avec un nagra ou un quelconque graveur CD de salon) sait cela. D’ailleurs, si tu consultes le lien de wiki donné par Bankai, tu verras que ton combat est loin d’être celui d’un seul homme, et que les mesures obtenues sont loin des tiennent. Commencent par régler le niveau max des crêtes sur 0 dans Audacity, tu seras crédible et on pourra soutenir ta démarche.

  25. Adriatika

    Toutes mes excuses, JGP, je viens de découvrir la liste des CD recensés par la ligue américaine, et il y en a, en effet, un nombre considérable qui présentent des courbes semblables aux tiennes.

  26. jpk

    à JPG Soldat :
    L’ecretage (ou la déqualité) que tu denonces est tout à fait volontaire.
    Cette technique qui vise à augmenter le volume sonore percu et donc la qualité pour l’auditeur moyen (et oui !) existe depuis plusieurs decennies.
    Cela a commencé en analogique par une simple technique de compression (aux « degats » limités) puis maintenant les ingé sons qui masterisent ont recours à des limiteurs qui coupent volontairement les pics d’une facon plus ou moins agreable pour l’oreille.
    Le gain des « brick wall limiter » est actuellementt autour de 6dB ce qui me semble aussi souvent excessif.
    C’est en fait une course à l’armement à cause de la diffusion (radio notamment) : il faut sonner plus fort que le concurrent !!!

    Maintenant il faut distinguer aussi le probleme d’ecretage du à l’encodage MP3 par exemple.
    Je te conseille de te renseigner sur le logiciel MP3Gain qui rend le son de certains MP3 moins « agressif » sans perte ni ajout de données musicales (juste un gain).

  27. JGP SOLDAT

    (Adriatika): Est-ce que tu peux donner le lien que tu parle, parce que je veux savoir pourquoi il n’y a pas de poursuite d’entamée.

    (jpk): J’encode pas MP3. Je suis en WAV 16bits/44.1khz et même mieux, avec l’oscilloscope, donc aucun traitement numérique (pas d’ordinateur, seulement un lecteur CD), j’obtiens le même résultat de signal écrêté.

  28. JGP SOLDAT

    En passant, les maisons de disques ne sont pas obligé de nous vendre ce qui ce joue à la radio. Si à la radio, ils veulent du son fort, les maisons de disques ont seulement qu’à envoyer des démo aux stations de radio et nous vendre à nous les consommateurs des CD correctes. Si c’est le réel argument des maisons de disques pour nous vendre cette merde numérique, bien ils sont une bande de débile mentale. Mais, je n’ai pas l’impression que c’est la vrai raison.

  29. nico

    ben comment dire
    deja personne n a le matos pour ecouter du 24/192 a part qques audiphiles et encore
    par ailleurs dans certains cas si on renumerise a patir des masters multipistes sur bandes il y a certains masters qui depassent le 44,1 / 16 bits donc pourquoi pas
    mais comme personne a la maison n a le materiel pour retranscrire le son a cette qualite notemment les HP qui vont bien et bien voila quoi … ca sert a rien … pour l instant

  30. chang

    @ NICO Desolé mais tout le monde n’a pas que des HP d’ordinateur.Personnelement mes vielles 4315 meritent un bon enregistrement.

  31. belnea
  32. JGP SOLDAT

    (belnea) : Un bon site (surtout à la fin) qui touche un autre aspect que je n’avais même pas remarqué, mais ce qui me désole, c’est que plus j’en apprends, plus je suis en colère.

  33. Arnold

    SVP arrêtez de critiquer l’industrie musicale qui fait un travail titanesque et doit en plus supporter les effets du piratage.

  34. mixman76

    Étant également ingé son, je ne peu qu’appuyer les remarques de bankai, en precisant quelques points:

    « celle entre 44.1KHz et 96KHz est plus subtile mais technique intéressante car permet de repousser plus loin, hors de la bande audible, le phénomène d’aliasing (ou repliement). »

    La monté en fréquence, en plus de faire ce que tu dis, pour un auditeur attentif et équipé correctement, apporte un gain de précision du son et une meilleur spatialisation du son, celui ci semblant être plus précis et plus aéré ce qui est logique, puisque le découpage du son lors de échantillonnage est bien plus fin et donc plus précis quand il repasse à l’autre bout de la chaine.

    sans rentrée dans le détail une petite phrase qui explique simplement la chose:

    « Le théorème de Shannon affirme que toutes les fréquences du signal inférieures à la moitié de la fréquence d’échantillonnage seraient correctement restituées. En pratique on constate que les fréquences harmoniques de la fréquence d’échantillonnage sont privilégiées et qu’il y a de nombreuses pertes »

    Par ailleurs toutes les études en psycho-acoustique montrent clairement que l’oreille n’est pas le seul véhicule de l’information sonore, le corps, lui, travaille à des fréquences bien plus basses et bien plus élevées que la normale, et participe grandement à la restitution de l’information sonore et particulièrement l’émotion.

    Concernant la différence entre 16 Bit et 24bit, voir 32bit flottante, la c’est flagrant, a moins d’avoir des oreilles de plomb…la dynamique plus importante permet de restituer toutes les nuances de volumes, des plus basses au plus forte, pour peu que le master n’est pas fait l’objet de limitation.compression disproportionné.

    Cependant ce type de traitement peu être totalement voulu et même intéressant suivant le type de musique (évidement pas en classique ou en jazz…ou tout autre musique ayant besoin du respect de leur dynamique originel), après c’est une affaire de gout et aussi une affaire de compatibilité de support d’écoute, l’avantage de mastérisé « bourrin’ on vas dire lol, c’est de limité les différences d’écoute induite par le type de système de diffusion utilisé. les limitations de budget entraine souvent ce choix qui permet de vite sortir un master passant sur n’importe quelle chaine de manière a peu près identique.

    Pour ceux que ça intéressent vraiment et qui souhaite faire évoluer leurs connaissances, je leur conseils la bible des ingé son en trois volumes:

    LE LIVRE DES TECHNIQUES DU SON
    Tomes 1 & 2 & 3
    Collectifs d’auteurs, direction Denis Mercier. Éditions Fréquences

    il doit surement y avoir une édition plus récente mais j’ai la flemme de chercher :)

  35. mixman76

    pour la partie analyse, please, oubliez audacy et trouvez vous ce type de log:

    SIA-Smaart Pro
    soudforge ou wavelab

    enfin des vrais outils quoi, et une vrais carte son mini:

    par exemple:

    petit budget: http://www.thomann.de/fr/rme_hdspe_aio.htm

    ou si vous avez les moyens vers une configue type madi + convertisseur apogée…etc…
    après le reste de la chaine sonore doit suivre….et ça coute cher, ça c’est sympa par exemple: http://www.thomann.de/fr/dynaudio_air20_master_ad.htm

  36. mixman76

    Un dernier truc,

    le son ça ne s’écoute pas avec un oscilloscope ou un analyseur…c’est aller droit dans le mur. ce ne sont que des outils et utilisé seul, très dangereux, exemple:

    réglez votre façade ou votre système avec ces outils + bruit rose & co pour arriver a une courbe plate et refaite la même chose en utilisant les outils + vos oreilles avec une source connu…

    comparez…, y’a pas photo, et pour plus d’impartialité faites comparer par un auditeur externe..

    ou encore un autre type d’erreur que je vois tous le temps:

    Un installateur vous install un systeme audiophile, isole le local après analyse si il est pas trop mauvais…etc.., il corrige le système avec les outils…etc…et hooo, que vois-je, la belle photo du système flambant neuf de la mort, avec les enceintes mal positionnés et collées au mur…ou placé dans une pièce, genre grenier aménagé et archi corrigé, et du coup entrainant nombre de déphasage entre autres comme problème…Etc…etc…

    Faites gaff au clown qui vous vendent le matos ou l’install…ou mieux, vous dis: t’a vu cette courbe!!

  37. robert

    que vous ne pourrez même pas entendre… C’est fort quand même!

    Dans le même style, je connais un magasin qui vend des cables ampli-enceintes à 50 euros le mètre! J’ai jamais pu entendre la différence avec un cable dit « normal » de bonne qualité…

  38. LDVC@

    96 kHz … bof bof… manque la phase.
    192 kHz, c’est mieux.
    http://compositionsludovic.free.fr/stereophonie.php
    Les enregistrement analogiques n’ont pas perdu les phases.

  39. jpk

    A mixman76 :
    Y a t-il pour toi de « vraies » cartes son (pardon, audio interface) en externe ?
    Si possible en USB2 pour toucher la plupart des possesseurs de pc portables ?

  40. ougoun

    passionnant! mais au delà des formats,il y a aussi le travail de production et du mastering des albums…si ce travail est mal fait,le son dans n’importe quel format sera nul.Je crois que là aussi il y a un gros problème.

  41. Ferris

    C’est idem avec pas mal de Bluray, on achete un 1080p et on se retrouve avec un DVD (mal) upscalé : de l’escroquerie pure et simple

  42. Kortez06

    Et bien et bien ! Je vois que je ne suis pas le seul à œuvré contre les maisons de disques!
    Pour rejoindre JPG SOLDAT, OUI, 9 Titres sur 10 sont complétements clippé, déformés, et pour touts les morceaux rock, pas besoin de tout cela, écoutez une disto guitare , elle même redistordue, c’est une tuerie pour notre ouïe et une grosse equalisation est demandée entre 600Hz et 2kHz car le signal est carrément déformé.

    Ensuite, l’histoire de la dynamique, c’est réel et audible , entre 16 et 24 bits, sans voir les chiffres, nous avons quelque chose de plus « consistant » à l’oreille, plus nuancé et même moins crachouillard par moment.
    Mais là ou le combat fait rage, pour les échantillonnages, je rejoint les partisans du 192kHz,et je serai d’avis pour repousser encore cette limite. Déjà pour une histoire de placement et de spatialisation, et ensuite parce que les « fréquences inaudibles » contrairement à l’image, ont une utilité. Les fréquences que l’on entend pas sont souvent ressentie (pour les graves) ou accompagne en harmonique une voix ou un instrument (pour les aiguës) , et c’est pour cela que beaucoup d’enceintes (de qualité j’entends) restitue plus grave et plus aiguë que nos « limites ».

    Parlez dans un micro et ré-entendez vous. Vous ne vous reconnaitrai pas. Car certaines harmoniques de votre voix résonnent en vous, accompagnent votre voix. Le plus flagrant est peut être l’écoute réelle et puis restituée de cuivres. Une trompette est bourrée d’harmonique.

    J’espère m’être fait comprendre, et je souhaite bon courage dans l’ouvrage de JPG Soldat. d’ailleurs je suis prêt à vous accorder de mon temps libre.

  43. Gabriel

    Mon dernier CD acheté date d’il y quelques années, ma musique c’est en MP3 et maintenant avec Deezer, écouté sur un téléphone portable, avec des écouteurs un peu typés basse. Je suis bien loin de la haute définition et sans doute proche de ce que le grand public écoute.

  44. JGP SOLDAT

    Kortez06: Si vous voulez, vous pouvez aussi ouvrir un blog et faire la même chose que moi, avec d’autres CD. Vous me donnez votre adresse de votre blog et je vais l’ajouter dans mon blog. Plus l’information sera disponible, plus il sera gênant pour les chanteurs et les compagnies de disques de sortir des disques qui ne respectent pas les normes du numérique. Je viens de découvrir que Googles affiche mes images lorsque l’on fait une recherche sur les chansons de Marie mai ou d’Alfa Rococo.

    Je me dis une chose depuis le début de cette discussion du numérique HD, si les maisons de disque ne sont pas capable de respecter ses consommateurs (leurs clients) avec les normes actuelles, ils ne seront pas plus capable de nous respecter, s’ils nous vendent de la Haute Définition.

  45. LDVC@

    Une expérience amusante que j’ai faite à mon voisin qui disait que « les signaux supérieurs à 20 kHz ne servaient à rien puisqu’on ne les entends pas. » (l’expérience est inspirée de la recherche de compréhension du phénomène de spatialisation)

    1) J’envoie un signal sinusoïdal à 21 kHz sur la voie gauche, il n’entend rien.
    2) J’envoie un signal sinusoïdal à 22 kHz sur la voie droite, il n’entend rien.
    3) J’envoie simultanément (1) et (2), il entend un signal proche de 1 kHz inlocalisable. C’est un battement de fréquences ou interférence (surmodulation) entre les signaux ultrasoniques.

    L’expérience est reproductible à condition de forcer l’échantillonnage de la carte sonore de restitution à 96 kHz ou 192 kHz …

    L’onde forcée n’est qu’un cas particulier de la diffusion sur deux enceintes.

    JGP SOLDAT <- n'y a-t-il pas de problème pour que je renvoie sur ton blog à partir de mon site ?
    Merci.

  46. JGP SOLDAT

    Aucun problème.

  47. JGP SOLDAT

    Kortez06: Un travail pour vous ou pour tout autre volontaire. Pourriez-vous faire des enregistrements de quelques postes FM dans votre région et comparez avec des chansons que vous avez en votre possession. Ici, je n’observe pas les signaux écrêtés attendus.

    Je me suis posé une question à propos de la supposé guerre du volume. Ex: « Michael Jackson – Billie Jean » dans mon blogue. Pourquoi les maisons de disque continu à augmenter le volume de chansons des années 80 quand les stations de radio, on depuis longtemps en leur possession une version numérique de cette chanson. Cela m’étonnerais qu’à chaque nouveau CD de Michael Jackson qui sort, que la station de radio achète le CD, puis le numérise pour remplacer finalement leur version de Billie Jean, par celle du nouveau CD.

  48. Aznabar

    Quand on parle de dynamique d’un support audio, on exprime en fait un rapport signal sur bruit de fond. Cela fait 30 ans que le lecteur CD se voit attribuer la note de 96 Db, et même plus maintenant : 100, 104 ! Escroquerie commerciale et mensonge savamment entretenu. Le CD est codé sur 16 bits.
    2 Bits sont alloués à l’identification des pistes, ce qui nous fait 14 bits pour le signal audio.
    On peut donc obtenir en théorie, au maximum, 14 x (2×3) = 84 Db.
    . Mais il y a un autre canard avec le numérique, gros comme une autruche.
    C’est le bruit de « quantification », noyé dans les 25 premiers décibels du soit disant rapport S/B
    Il y a 30 ans, le niveau de bruit était tel sur un CD que l’on ne pouvait espérer plus de 45 dB de dynamique utile sur ce support.
    Il n’en reste pas moins que les ingénieurs considèrent en 2011 que faire rentrer 60 dB de dynamique en studio est considéré comme exceptionnel.
    Si l’on regarde ce que faisait une platine vinyle, pleurez braves gens, on se rend compte que la galette du tourne disque n’était pas à la traîne.
    Le CD est volontairement limité à 20.000 hz pour éviter l’apparition de la distorsion et des bruits dits de « repliement » dus à la fréquence d’échantillonnage de 44,1 kHz (2 x 20.000 occupés pour la stéréo). C’est oublier que cette butée obligatoire modifie la phase, et pas brutalement à 20.000 hz, mais dès 2.000 Hz. Horreur, zone sensible pour le cerveau. (fq coupure / 10). Ce déphasage perturbe la concision et la stabilité de l’image audio reconstituée. Pourquoi monter un super tweeter qui grimpe à 26.000Hz ? Pas du tout un gadget si le filtre est ouvert car le contrôle d’amortissement ou de repliement n’existe pas pour le vinyle, et même une merde hifi se trouve améliorée.
    Intéressant de lire ces confrontations !
    Malheureusement, les frustrés de l’oreille vont rarement au concert, ont du mp3 comme référence, n’ont jamais rencontré une basse propre, une attaque de cymbale, et oublient que les harmoniques sont l’identité et l’âme du son. Ils ont un système étriqué qui correspond à ce qui se vend maintenant.

  49. qobuz

    Bonjour et merci d’avoir parlé de Qobuz avec bienveillance.
    En effet nous ne ripons JAMAIS des SACD pour en faire des Studio Masters; Quand nous avons appris que certains confrères le faisaient nous avons compris pourquoi ces sacrés masters, quand nous les demandions identiquement aux maisons de disques, ces maisons n’étaient pas fichues de nous les fournir, ou au prix de travaux qu’elles n’avaient pas engagé encore !
    Il y a quelque chose de choquant dans cette idée qu’on puisse se permettre de trafiquer le travail de l’artiste et du producteur et de l’igné son dans son dos – sans validation par eux-mêmes.
    La vérité est que la chaîne amont est à améliorer grandement, el les labels et musiciens prendre connaissance du désir de qualité des mélomanes, (et par dessus le marché aussi sur le sujet des livrets !)
    C’est un combat qui n’est pas encore gagné, mais qui avance.
    Pour améliorer la qualité de ce qu’on vend au consommateur, il faut que les sites se paient des paires d’oreilles, et des disquaires au lieu de se payer des publicitaires ! Ca ira mieux !

  50. jacqout

    Bonjour, suite à toutes ces analyses de son de (pro), quelquMun peut-il expliquer comment bien régler Audacity pour les enregitrements ?

    Merci

  51. jacqout

    Erreur dans mon mail c’est gmail.com

  52. Jacqout

    Excusez pour les erreurs de frappes ( quelqu’un, enregistrements )

  53. tessie

    bjr je suis chanteuse d’église c’est à dire choriste et j’aimerais faire carrire dans la musine.
    j’ai une maquête et j’aimerais que quelqu’un me dise cmt faire pr arriver

  54. pingaddict

    96 kHz, c’est avant toute chose 96 000 bits de données. Ne raisonnez pas en terme de réponse en fréquence mais en terme de bande passante. Un fichier 24/96 a un débit 3,5x supérieur à un 16/44. Comparez donc un SACD converti en FLAC HD avec la version CD et vous ne crierez plus au scandale. Ce billet documenté aboutit à une conclusion idiote : rien ne servirait d’écouter des SACD.

  55. Adriatika

    Bien vu, mais comment faites vous pour convertir un SACD en Flac ?

  56. jacky38

    Je ne l’ai pas utilisé depuis un moment mais il me semble que dbpoweramp permet ca.

  57. Redlightboy Deutschland

    Perso je conserve mes CD rip en 48000 kHz / 32 bits en normalisant à -3 dB.
    Avec Adobe Audition 3.0 qui fait un travail de grande grande précision.
    Enregistrement en fichier FLAC.
    Et j’en suis satisfait !!!

    Pour confirmer ce qui a plusieurs fois été dit, il est clair que certains CD ont une qualité décevante !!! Pourtant le CD reste vraiment un des meilleurs support sur le marché.
    Certains recommandent également de ne pas acheter de CD remastérisés … RM CD.

    Je ne comprends pas pourquoi le FLAC 48/24 ou 48/32 ne s’impose pas sur le marché de la musique digitale vendue sur Internet !
    C’est ridicule de poursuivre la folie du MP3 : qualité minable !

  58. Baffy

    Merci pour cet article tres instructif

  59. olive

    bonjour, je déterre ce sujet vieux de 9 ans…
    à tous ceux qui disent que le 24/96 est inutile, ont ils déjà écouté une musique dans ce format?

    à vous lire la réponse est non.

    ma question est: comment peut on porter un jugement sur quelque chose qui n ‘a pas été testé?

    prenez mon cas: je n ai pas d ‘avis sur le sujet car je n’ai jamais écouté de la musique en 24/96.

    les gens devraient parler de leur ressenti au lieu de citer des chiffres…

  60. olive

    pour en revenir au sujet, cette affirmation me laisse pantois: « enregistrements analogiques de l’époque du microsillon dépassent rarement les 16 000 Hertz »

    Qu’est ce qui permet de dire aux auteurs que le format analogique de l’époque est limité à 16khz??????

    je pense que les auteurs ont un parti pris, et une totale méconnaissance des enregistreurs à bande analogique de l’époque…

    oui, il est tres facile de dépasser les 20khz avec un magneto à bandes, surtout ceux des studios qui tournent à 38cm/s …

    exemple, un teac A-1250 , matériel semi pro de 1972, qui affiche une reponse en fréquence de 30hz à 22khz….

    cette recherche m ‘a pris 2min et je ne suis pas journaliste…

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