Test de O&O DiskImage

Sauvegarder le contenu de son ordinateur est une précaution toujours utile. A l’heure où Windows intègre son propre système de sauvegarde et de restauration, l’utilisateur est en droit de se demander si les solutions logicielles spécialisées méritent un achat supplémentaire.

Média de secours bootable

 

DVD vierge

Il faut également télécharger une image ISO à graver sur un CDR ou à décompresser sur une clef USB. On dispose ainsi d’un support bootable basé sur Windows PE. A l’utilisation, nous avons pu vérifier que ce Boot Média n’a rien à envier à celui de Norton Ghost et est globalement supérieur à celui de TrueImage. Un grand nombre de pilotes permettent la reconnaissance des configurations les plus complexes et il est possible d’en intégrer d’autres via la touche F6.

De plus, les utilitaires de réparation Windows sont aisément accessibles. Cerise sur le gâteau, le logiciel MIR (Machine Independent Restoration) permet la restauration d’une image ou le clonage d’un disque sur n’importe quel matériel en lançant la recherche et l’installation des pilotes de bas niveau (carte-mère, chipset, carte graphique etc.) en dernière étape.

Si l’on regarde du côté d’Acronis TrueImage, on constate qu’il faut acheter les utilitaires complémentaires comme par exemple DiskDirector et créer un CD bootable personnalisé pour bénéficier d’outils de réparation. Une récente et heureuse décision évite de passer une nouvelle fois à la caisse pour disposer du Plus Pack, qui contient « Universal Restore », soit l’équivalent maison de MIR. L’intégration est réussie, mais nécessite quand même un investissement supplémentaire.

Avantage donc au Boot CD d’O&O pour sa stabilité, son interface conviviale, sa présentation homogène et l’accès aux outils de réparation.

Il n’est pas possible de créer un support bootable personnalisé, mais cette option d’Acronis est de toute façon quelque peu surfaite en l’absence d’utilitaires complémentaires comme DiskDirector. De plus, elle peut parfois s’avérer inefficace du fait d’un nombre limité de pilotes intégrés.

Par contre, la « Secure Zone » (partition cachée) et le « Startup recovery Manager » (lancement de TrueImage au démarrage de l’ordinateur) classent définitivement Acronis dans une catégorie supérieure. DiskImage 6 ne propose aucun équivalent à ces puissants outils.

 

INTERFACE

 

La page d’accueil ne dépaysera pas les utilisateurs de Windows. La présentation est claire et toutes les options accessibles. Le lancement est rapide, même en cas de problèmes sur les disques durs et répertoires. Un cas de figure qui ralentit considérablement TrueImage, l’empêche parfois de détecter un disque dur et peut même occasionner un plantage.

La stabilité de DiskImage est un modèle du genre.

Gadget mais sympathique, un compteur indique le niveau de sécurité : Rouge, aucune sauvegarde n’a encore été effectuée. Vert, la dernière sauvegarde date de moins de dix jours.

L’ergonomie et la lisibilité sont exemplaires : de quoi réveiller les nostalgiques de «Partition Magic ». La signalétique et le design graphique sont tout à fait comparables à ceux d’O&O Defrag, et la navigation est typique de l’univers Windows. Des informations utiles s’affichent en fonction des choix effectués.

La création d’images de sauvegarde propose les options d’image complète, incrémentielle et différentielle. La prise en charge des médias est véritablement universelle, Blu-ray et même HD-DVD sont supportés.

 

1 commentaire
  1. Berbere

    Merci pour cet arctile. C’est vraiment tres instructif je ne connaissais pas ce soft. Vous conseilleriez plutot lequel entre TRUE IMAGE et DISKIMAGE ?

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