Dossier : le point sur la technologie des SSD

Depuis plusieurs mois maintenant, les SSD ont le vent en poupe. De plus en plus de fabricants proposent leurs propres modèles, et de plus en plus d’utilisateurs se montrent intéressés par ces disques à mémoire flash.

Depuis plusieurs mois maintenant, les SSD ont le vent en poupe. De plus en plus de fabricants proposent leurs propres modèles, et de plus en plus d’utilisateurs se montrent intéressés par ces disques à mémoire flash.

Afin de vous aiguiller un peu dans le monde du SSD, nous vous proposons ce dossier dont le but est de faire un peu le point sur la technologie SSD.

Le point sur la technologie SSD

Avant toute chose, il faut savoir que deux types de SSD s’opposent. Ceux à base de mémoire NAND Flash SLC et ceux à base de MLC.

les SSD à base de NAND Flash SLC : Actuellement le haut de gamme réservé aux entreprises ou aux geeks les plus convaincus et fortunés. Nous les laisserons donc de côté.

les SSD à base de NAND Flash MLC : Plus abordables, maintenant fiables et performants (selon les contrôleurs embarqués).

En ce qui concerne la performance, il est relativement simple de les départager, les modèles les plus rapides en lecture et écriture utilisent un contrôleur de qualité. Citons rapidement comme références : Sandforce, Indilinx, Marvel et Intel.

les SSD OCZ Vertex 2 et Corsair Force

Utilisant le même contrôleur Sandforce SF-1222, ces deux SSD sont particulièrement recommandés pour l’installation d’un système d’exploitation du fait d’une prise en charge améliorée des fichiers de petite taille, malgré un temps d’accès perfectible du à l’absence de cache. Le constructeur MX Technology en propose également une version intéressante au design très « d’jeun ». (voir notre test ici du SSD MX-50) Les plus exigeants auront une petite préférence pour le Vertex 2 d’OCZ.

le SSD MX-DS de MX-Technology

Les précautions de base…

Contrairement aux disques durs classiques, les SSD (Solide State Drive) n’utilisent pas de piste magnétique. Il s’agit de mémoire flash de type NAND, dont la gestion des données est complètement différente et s’apparente à un montage RAID contraignant. Chaque cellule a une durée de vie limitée, ce qui implique d’agencer les opérations d’écriture/effacement le plus efficacement possible.

C’est la raison pour laquelle il ne faut jamais défragmenter un SSD et qu’il convient d’aménager quelque peu son utilisation, nous le verrons plus loin…

D’autre part, il faut éviter les logiciels d’évaluation des performances actuels, car ils ne sont pas adaptés au SSD. Il arrive d’ailleurs que le module de notation des performances de Windows plante au moment de tester le disque dur.

Les logiciels de récupération des données effacées sont à proscrire et seront de toute façon inutiles.

Les logiciels d’effacement sécurisé des fichiers seront néfastes et leur utilisation sans intérêt.

Un logiciel de réparation magnétique de la surface d’un disque dur, comme HDD REGENERATOR, aura un effet immédiatement destructeur.

 

5 commentaires
  1. Maxy

    Vraiment le meilleur dossier que j’ai lu sur le SSD : dommage que je vienne seulement d’en prendre connaissance, et pas avant l’article que j’ai écrit moi-même dans une autre perspective, car il explique parfaitement des problèmes que j’ai rencontrés. Je vais revoir mon article pour faire un lien vers ce dossier, et faire quelques citations.
    Bonne continuation.

  2. lyryc

    oui vraiment un tres bon dossier sur le SSD, qui va bien m’aider pour mon mntage la semaine prochaine.

    Juste un bémol, le lien des pilotes Rapid Storage d’Intel qui est HS

    Good job

  3. stan

    bonjour,

    concernant la taille des ssd et la compression . quand il y a comme information ssd 120 Go , ça signifie 120 go d’espace brute , mais plus en donnée vu qu’il y a de la compression ?
    Pour la récupération de donnée en cas de problème , il faut que les logiciels de récupération prennent en compte la compression existant au niveau du ssd . y a til une norme sur ces compressions , sont elles disponibles pour les logiciels libre ?

    Merci .

  4. stan

    J’ai oublié une question ?

    Que donne en performance les SE virtualisés sur des ssd ?
    Dans mon cas : linux comme systeme hote + virtualbox .

    Merci .

  5. Adriatika

    Bonjour Stan,
    En ce qui concerne ta première question :
    Il y a effectivement un gain en espace occupé par rapport à la taille des fichiers. Je ne l’ai pas mesurée précisemment, mais peut-être d’autres ont poussé les investigations et te répondront. Le taux de compression est variable, suivant la nature des fichiers, entre 0.15 (soit 15ko pour 1mo) et 1 (identique). Sur la décompression d’une image Acronis, j’obtiens un gain d’environ 1/5ème (système d’exploitation + logiciels – le fichier d’échange est exclu de l’image Acronis).
    A propos de la récupération de données : Tant que le firmware et le logiciel interne du SSD ne sont pas défaillants, la compression et décompression se font de manière transparente pour le système d’exploitation comme pour le logiciel de récupération. Il n’y a donc aucune incidence sur le fonctionnement. Sauf erreur, le logiciel de récupération voit la taille originale des données, il ne tient donc pas compte de la compression.
    Troisième question : Les logiciels internes aux SSD utilisent des algorithmes propriétaires et les constructeurs communiquent peu à ce sujet, si ce n’est pour annoncer des performances. Ils ne sont donc pas extensibles aux formats logiciels existant, même s’il est probable qu’ils soient proches des formats logiciels (peut-être même qu’ils utilisent des formats connus).
    La virtualisation profite des performances du SSD. Tout est plus réactif. Dans quelles proportions, j’avoue ne pas l’avoir mesuré.

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