Dossier : le point sur la technologie des SSD

Depuis plusieurs mois maintenant, les SSD ont le vent en poupe. De plus en plus de fabricants proposent leurs propres modèles, et de plus en plus d’utilisateurs se montrent intéressés par ces disques à mémoire flash.

Système d’exploitation et SSD

Il est préférable de débrancher tous les autres disques durs internes, mais aussi tout périphérique de stockage externe type USB, SATA ou FireWire, ainsi que les éventuelles cartes d’extension de type PCI/ATA. Assurez-vous également que la gestion des disques durs soit bien réglée sur AHCI dans le bios. Ces deux conditions remplies, il ne devrait pas y avoir de problème. Et pourtant, ce n’est pas toujours aussi simple. Exemples :

– Un SSD formaté sous Windows sera parfois difficilement reconnu si vous voulez ensuite y installer le système d’exploitation. Généralement, il suffit de démonter le volume, puis de redémarrer l’ordinateur et de relancer l’installation.

– Si le programme d’installation ne reconnait pas le SSD comme un emplacement valide (ce qui arrive), il peut être nécessaire de lui fournir les fichiers INF (installation type F6 si le Chip est un Intel. Indiquez le fichier « iastor »). Il faudra peut-être relancer plusieurs fois la recherche et parfois configurer la gestion des disques durs dans le BIOS sur IDE.

– Sur les modèles anciens (eh oui, tout est relatif), il peut être conseillé d’aligner la partition avec la taille des cellules. C’est une opération réservée aux utilisateurs confirmés, et il n’est pas nécessaire de le faire pour les modèles récents avec un OS moderne comme Windows 7. Pour les téméraires : ligne de commande « diskpart » puis « create partition » et enfin « align ». Toutefois, il est préférable de ne pas installer le système d’exploitation sur un SSD ne gérant pas le TRIM.

Des outils puissants adaptés aux SSD

– Il n’est pas vraiment conseillé de restaurer sur un SSD la sauvegarde d’un système monté sur disque dur. Ceux qui le souhaitent quand même peuvent se tourner vers la dernière version d’Acronis True Image renforcée de son Pack Plus.

Ou mieux encore la version d’Acronis spécialement développée avec le constructeur du SSD. Cette version est généralement livrée en bundle avec le SSD, mais ce n’est pas toujours le cas. Toute version antérieure ainsi que ses images de sauvegarde est à proscrire.

D’autres éditeurs, dont Nero AG et Norton devraient rapidement intégrer la prise en charge des SSD dans leurs modules de restauration. Mais pour le moment, la prudence est de mise, même avec l’utilitaire Windows. Contrairement à ce que suggèrent certains éditeurs, la sauvegarde incrémentielle en continu sur une partition dédiée ne doit pas être pratiquée sur un SSD.

Des utilisateurs signalent des restaurations réussies d’une partition HDD vers SSD avec Paragon Back-Up and Recovery. Le site de l’éditeur n’est pas loquace sur ce point. Certains utilisateur reportent être parvenu à de bons résultats avec le Recovery Manager livré avec les ordinateurs de marque HP, mais il semble que l’image ainsi restaurée ne soit pas de type miroir. Quant aux professionnels, ils semblent sereins avec des solutions comme Profil Total BackUp Recovery.

 

5 commentaires
  1. Maxy

    Vraiment le meilleur dossier que j’ai lu sur le SSD : dommage que je vienne seulement d’en prendre connaissance, et pas avant l’article que j’ai écrit moi-même dans une autre perspective, car il explique parfaitement des problèmes que j’ai rencontrés. Je vais revoir mon article pour faire un lien vers ce dossier, et faire quelques citations.
    Bonne continuation.

  2. lyryc

    oui vraiment un tres bon dossier sur le SSD, qui va bien m’aider pour mon mntage la semaine prochaine.

    Juste un bémol, le lien des pilotes Rapid Storage d’Intel qui est HS

    Good job

  3. stan

    bonjour,

    concernant la taille des ssd et la compression . quand il y a comme information ssd 120 Go , ça signifie 120 go d’espace brute , mais plus en donnée vu qu’il y a de la compression ?
    Pour la récupération de donnée en cas de problème , il faut que les logiciels de récupération prennent en compte la compression existant au niveau du ssd . y a til une norme sur ces compressions , sont elles disponibles pour les logiciels libre ?

    Merci .

  4. stan

    J’ai oublié une question ?

    Que donne en performance les SE virtualisés sur des ssd ?
    Dans mon cas : linux comme systeme hote + virtualbox .

    Merci .

  5. Adriatika

    Bonjour Stan,
    En ce qui concerne ta première question :
    Il y a effectivement un gain en espace occupé par rapport à la taille des fichiers. Je ne l’ai pas mesurée précisemment, mais peut-être d’autres ont poussé les investigations et te répondront. Le taux de compression est variable, suivant la nature des fichiers, entre 0.15 (soit 15ko pour 1mo) et 1 (identique). Sur la décompression d’une image Acronis, j’obtiens un gain d’environ 1/5ème (système d’exploitation + logiciels – le fichier d’échange est exclu de l’image Acronis).
    A propos de la récupération de données : Tant que le firmware et le logiciel interne du SSD ne sont pas défaillants, la compression et décompression se font de manière transparente pour le système d’exploitation comme pour le logiciel de récupération. Il n’y a donc aucune incidence sur le fonctionnement. Sauf erreur, le logiciel de récupération voit la taille originale des données, il ne tient donc pas compte de la compression.
    Troisième question : Les logiciels internes aux SSD utilisent des algorithmes propriétaires et les constructeurs communiquent peu à ce sujet, si ce n’est pour annoncer des performances. Ils ne sont donc pas extensibles aux formats logiciels existant, même s’il est probable qu’ils soient proches des formats logiciels (peut-être même qu’ils utilisent des formats connus).
    La virtualisation profite des performances du SSD. Tout est plus réactif. Dans quelles proportions, j’avoue ne pas l’avoir mesuré.

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