Test de Mandrake Linux 10.0

Au fil des années, le système d’exploitation « Linux » est devenu de plus en plus présent parmi le parc informatique mondial, tout d’abord en tant que système d’exploitation pour serveurs, et ensuite en tant que système d’exploitation grand public. Fruit

Maintenant que nous avons vu rapidement ce qu’était Linux, nous allons nous intéresser aux améliorations apportées par la version 10.0 de Mandrake Linux, par rapport à la version précédente : Mandrake Linux 9.2. Tout d’abord voici la liste des principales mises à jour.

– Noyau Linux 2.6.3
– XFree86 4.3 avec support de Native POSIX Threads Library (NPTL)
– Glibc 2.3.3
– GCC 3.3.2
– Apache 2.0.48, Samba 3.0, MySQL 4.0.18
– ProFTPD 1.2.9, Postfix 2.0.18, OpenSSH 3.6.1p2
– KDE 3.2, GNOME 2.4.2, IceWM 1.2.13
– OpenOffice.org 1.1, KOffice 1.3, Gnumeric 1.2.6
– Mozilla 1.6, The GIMP 1.2.5, XMMS 1.2.9

Pour mémoire, Xfree86 est le serveur d’affichage, GCC un compilateur C++, Apache est un serveur Web. KOffice est, à l’instar de OpenOffice.org, une suite bureautique, Mozilla est un navigateur web, the GIMP est l’équivalent d’Adobe Photoshop sous Linux, et XMMS est l’équivalent de WinAmp sous Linux (pour l’anecdote sachez que l’on peut utiliser des skins WinAmp avec XMMS).

Le noyau 2.6.3 constitue une nouveauté importante, puisque c’est le premier noyau en version 2.6 à être intégré par défaut à Mandrake Linux. Pour ceux qui ne le sauraient pas, le noyau est le programme « central » de Linux, celui qui régit tout. Pour vulgariser, on pourrait dire que le noyau est à Linux ce que le processeur est à l’ordinateur (d’un point de vue matériel). Voyons donc quelles sont les grandes nouveautés apportées par ce noyau (lien) :

– Support de nouvelles architectures, principalement le x86-64 (AMD Hammer, autrement dit support de l’Athlon 64 en 64 bits) et le ppc64 (processeurs G5)
– Support de l’Hyperthreading
– Support d’un grand nombre d’utilisateurs et d’un grand nombre de processus
– Amélioration du support ACPI
– Implémentation (expérimentale) de l’hibernation
– Support de nouveaux systèmes de fichiers : XFS, JFS, CIFS et AFS
– Support de l’USB 2.0
– Et beaucoup d’optimisations, d’améliorations, de corrections…

Une autre nouveauté intéressante concerne le démarrage. Alors qu’il était long et pas très original sur les anciennes versions, celui ci est rapide et relativement esthétique sous Mandrake 10.0 (bien que le côté esthétique ne soit pas une nouveauté, puisque présent dans la version 9.2, mais sans la rapidité).

En effet au lieu d’avoir droit à un long défilé de texte blanc sur fond noir, nous avons un écran à dominante bleue, au centre duquel trône une barre de progression, qui n’est pas sans rappeler celle de Windows XP. Que les « pros » se rassurent : par un simple appui sur la touche « esc » on peut retrouver le texte s’affichant auparavant à la place de cet écran bleu. La seule chose que l’on pourrait déplorer est la mauvaise qualité de l’image d’arrière plan lors du démarrage (on dirait un JPG très mal compressé).

Pour information l’utilisation d’un mode « graphique » alors que le serveur X est arrêté est dû à l’utilisation du « framebuffer ». Pour ce qui est de la rapidité du démarrage, comme il a déjà été précisé il y a une bonne amélioration. Sur notre configuration, alors qu’il nous a fallu 1 minute et 5 secondes pour démarrer Windows XP, il nous a fallu 1 minute pour démarrer Mandrake Linux 10.0. Ces résultats pouvant varier d’un démarrage à un autre, et la partition Windows n’ayant pas été formatée récemment, nous en conclurons que les deux OS sont à peu près à égalité, tandis qu’auparavant Windows dominait largement sur ce point. Mandrake 10.0 va même plus loin au niveau de la rapidité : l’OS en général est accéléré :chargement des fenêtres plus rapide, déplacement de ces dernières fluide et rapide, plus aucune impression de « lourdeur » que l’on pouvait sentir avec les versions précédentes….

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