Tuto et Test du GPI Case : Comment se fabriquer une console rétrogaming portable ?

Aujourd’hui, on continue notre série d’articles sur le thème du rétrogaming en voyant ensemble comment se confectionner une console rétro portable, toujours sous Recalbox.

Photos et présentation de la machine

On va démarrer maintenant les présentations en faisant un petit tour de la console. Le design n’est pas sans rappeler celui de la mythique Game Boy de Nintendo. Le form factor est (quasiment) le même, la taille est (presque) la même et les boutons sont de la même couleur.

Haut et face avant

Comme vous pouvez le voir, au sommet de la console on trouve le bouton Power tandis qu’en façade on trouve une LED ON / OFF qui indique (vous l’aurez deviné) l’état de fonctionnement de la console

Ensuite il y a l’écran : on a ici affaire à un écran IPS de 2,8 pouces qui offre une définition de seulement 320 x 240 pixels, ce qui semble plutôt faiblard au premier abord. Surtout à notre époque où le moindre smartphone d’entrée de gamme supporte au moins le Full HD voire de l’Ultra HD. Une définition supérieure aurait sûrement été la bienvenue (voire plus qu’appréciable) mais il faut aussi être lucide : ça aurait forcément eu un impact négatif sur l’autonomie de l’engin. Et vu que la console utilise (par défaut) des piles ça serait facilement devenu un gouffre financier. Au final, même avec une faible définition l’ensemble est parfaitement fonctionnel et vu l’usage prévu pour une telle machine (faire tourner des jeux rétro) ça fait le job.

Lors des tests j’ai constaté que l’écran est de très bonne qualité, lumineux et surtout il est parfaitement exploitable aussi bien lors de la navigation au sein des menus et des options de Recalbox qu’ en pleine partie de jeu. Petit plus et non des moindres : malgré sa petite taille les textes restent parfaitement lisibles.

Sous l’écran, on trouve une croix multi directionnelle que je trouve personnellement assez ergonomique, précise et souple. A ses côtés, 4 boutons (ABXY) sont présents. Ils seront suffisants pour la majorité des émulations de consoles 8-bit mais rassurez-vous deux autres boutons (L et R) sont présents à l’arrière de la console si besoin.

Sans grande surprise, on trouve en dessous des boutons ABXY les habituels boutons « Select » et « Start ». A noter qu’une pression simultanée sur ces deux boutons permet de quitter un jeu et de revenir instantanément sous Recalbox.

Enfin on trouve en bas à droite un (unique) haut parleur qui délivre du coup un son mono. Lors de mes tests, j’ai pu constater que parfois le son avait tendance à grésiller ou à devenir un peu métallique voire aigu avec certains jeux. Selon mes constatations ça n’est pas le haut parleur qui est en cause. Ca arrive généralement avec des jeux qui réclament pas mal de puissance. Est-ce que le son sature lorsque le Pi Zero est lourdement sollicité ? Aucune idée mais parfois ça arrive aussi avec des jeux 8-bit assez basiques (certaines jeux sur Nintendo NES par exemple).

Le bas

Pour rester sur le thème du son, sachez qu’on trouve au bas du GPI Case une prise casque jack tout ce qu’il y a de plus standard. Pratique, vous pourrez donc jouer à vos jeux préférés dans les transports en commun ou le soir pendant que le reste de la famille regarde la TV.

A droite

Sur la partie droite du GPI Case, on trouve une molette pour régler le volume sonore. Rien de particulier ici à signaler. La molette fait parfaitement son job. Le volume est ajustable facilement.

Juste au dessus on trouve l’emplacement destiné à accueillir une carte microSD. Comme vous pouvez le voir, le slot microSD est protégé par un capuchon en caoutchouc ce qui est plutôt pratique puisque ça évite d’avoir la microSD (ou du moins une partie d’elle) à l’air libre.

Là la microSD est parfaitement logée dans son emplacement et en plus le capuchon en caoutchouc vient la recouvrir pour encore plus de sécurité. C’est assez bien pensé mais le gros inconvénient c’est que l’ensemble fait partie intégrant de la « fausse cartouche de jeux ». Du coup, il faut retirer la cartouche pour réussir à extraire la microSD. Ca aurait été plus sympa de pouvoir la retirer directement.

Note : Si vous avez de gros doigts prévoyez aussi de quoi vous aider à retirer la microSD qui est enfichée dans son slot. Ca n’est pas toujours évident à retirer, d’autant plus que le capuchon reste accrocher d’un côté et gêne un peu l’extraction de la carte.

A gauche toute !

Sur la gauche, on découvre ce qui s’apparente à une entrée de prise jack mais en fait non ! C’est ici dans cet emplacement que l’on vient brancher le câble d’alimentation qui revêt une forme un peu bizarre (style jack donc..) Rassurez-vous si le câble a ce type de connecteur d’un côté ; de l’autre côté on trouve un connecteur usb tout ce qu’il y a de plus classique et l’on pourra donc brancher le câble à un chargeur usb, une batterie externe, un PC, ou ce que vous voulez. Le tout étant que le matériel choisi soit capable de délivrer les 5 Volts requis pour alimenter le GPI Case. Sous la prise d’alimentation, on trouve une molette qui permet cette fois de changer le contraste de l’écran.

Arrière !

Sur la partie arrière du GPI Case on découvre sans grande surprise la fausse cartouche que l’on a déjà vu dans les pages précédentes. C’est dans celle-ci que l’on vient insérer le Pi Zero.

Toujours à l’arrière mais un peu plus bas, on peut apercevoir les boutons L et R. Oui oui regardez bien !! Ils sont là juste au dessus de l’emplacement pour les piles.

Ils sont tellement discrets que l’on a du mal à se rendre compte de leur présence lorsqu’on découvre la console pour la première fois. Et c’est bien là le problème : ils sont tellement discrets que même en pleine partie de Street Fighter II Turbo (ou tout autre jeux de votre choix) on a du mal à localiser précisément avec les doigts où se trouvent les fameux boutons. Ca aurait été plus agréable je pense d’avoir à l’arrière de la machine deux vrais boutons (comme ceux présents en façade par exemple). Mieux identifiables la prise en main et la jouabilité auraient été nettement été améliorés.

Au niveau de l’emplacement pour les piles, Retroflag a prévu un petit bouton qui permet d’activer ou désactiver le Soft Shutdown. En activant le bouton il suffira d’appuyer sur le bouton Power de la machine pour éteindre en toute sécurité le GPI Case.

 

2 commentaires
  1. Franck

    Le RPi0 et le GPi Case sont parfaitement capables de faire tourner tous les jeux PSX, il fait voir comment ça tourne sous Supreme Pie avec l’emulateur PCSX Rearmed, la fluidité et le son sont extraordinaires. Recalbox ne parvient pas, pour l’heure, à compiler cet émulateur avec le plugin openGL et il est inutilisable en l’état. Comme l’émulation PSX sur GPi Case n’etait pas une priorité de la 6.1 finale, elle n’a pas évolué. On espère donc qu’ils finiront par y parvenir car ce n’est pas une limitation technique du matériel.

  2. Franck

    Un autre souci qui se pose pour jouer à des jeux PSX sur GPi Case, et qui n’est pas lié à Recalbox, est l’absence des boutons L2/R2, nécessaires pour certains jeux. On peut parfois s’en sortir en remappant ponctuellement les boutons pour avancer dans le jeu, et le remappage est plus accessible dans PCSX Rearmed.

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