Test du boitier Thermaltake Xaser III

Le modèle testé ici sera le Xaser III V1000D de Thermaltake. Nous analyserons le boîtier puis étudierons le montage pour traiter du boîtier en utilisation.

Opération montage

Il est temps maintenant de s’intéresser au montage du boîtier. Tout d’abord, notez que le boîtier est livré dans une grande boîte en carton, décorée aux couleurs de Thermaltake et du Xaser III pour l’occasion. Ce carton ne passe pas vraiment inaperçu : si vous l’emmenez avec vous tout le monde saura à quoi ressemble votre boîtier… Ce dernier est par ailleurs bien protégé par d’épais renforts de polystyrène.

Comme vous pouvez le constater, bien qu’aucun composant de ne soit pour l’instant installé, le boîtier regorge de fils en tous genres. Relativisons tout de même : l’alimentation Enermax 350 W utilisée pour ce test était très fournie en fils, on remarquera d’ailleurs les fils « tuyau de douche » de cette alimentation, qui pourraient ne pas être du goût de tout le monde…

L’heure du montage est arrivée… Rassurez vous, cet « instant de bonheur » durera longtemps… Bien qu’il ne soit pas complexe, ce montage est relativement long. Nous avons d’abord procédé à la mise en place de l’alimentation et au branchement de ventilateurs, ces derniers étant par ailleurs extrêmement simples à fixer et à enlever. Les ventilateurs se branchent sur le Hardcano.

Etant donné qu’il ne dispose que de 4 potentiomètres et de 7 ventilateurs, il faut en regrouper plusieurs sur un même potentiomètre (tous les câblages pour le faire sont fournis). On regrettera une installation tout de même complexe pour un novice : le mode d’emploi n’indique en effet nullement les connexions à effectuer. Nous avons ensuite branché sur l’alimentation la LED Thermaltake de façade.

La carte mère a été ensuite installée dans son nouvel écrin. Cette installation est relativement simple, il suffit de poser la carte mère au dessus des écrous adéquats (déjà installés dans le boîtier) et de la visser. La façade d’entrées – sorties située au dos du boîtier a quant à elle émis quelques réticences, son système de fixation par clips métalliques n’étant pas d’une simplicité extrême.

Nous avons ensuite relié les différents fils du boîtier (USB, audio, FireWire, bouton de marche, reset, etc…). Cela ne s’est pas fait sans difficultés : il n’y a en effet aucun détrompeur pour brancher ces câbles, et la documentation de notre carte mère de test (ECS K7S5A) ne correspondait pas avec les prises offertes par le boîtier. Il a donc fallu procéder par étapes, ce qui a demandé beaucoup de patience. A noter que les connecteurs audio au dessus du boîtier ne fonctionnent que si l’on utilise le chip son intégré à la carte mère.

Contrairement à nos attentes, l’installation de la sonde du Hardcano sous le processeur a été très simple. Il suffit de poser la sonde sous le processeur, de la fixer au moyen d’un ruban adhésif fourni (ce dernier est néanmoins très facile à enlever sans traces), de faire passer les fils très fins entre les pins du processeur, de fixer le processeur sur son socket et le tour est joué.

L’installation des unités 5 ¼ et 3 ½ a été extrêmement aisée. Les systèmes de rack mis en place par Thermaltake sont extrêmement pratiques. Il suffit simplement de poser un rail de chaque côté de l’unité et de la glisser le long de son emplacement. On entend alors un « clic » et l’unité est mise en place le tout sans aucun outil.

De plus comme vous pouvez le constater le positionnement des disques durs est assez spécial, mais très pratique : inutile de mettre la tête sous une pléthore de câbles pour le retirer. Malheureusement le lecteur de disquettes n’est pas logé à la même enseigne : il lui faudra deux vis pour être fixé.

Pourquoi seulement deux, vous demandez vous sûrement ? Cette particularité est due au fait qu’il ne faille fixer le lecteur que d’un seul côté du boîtier, ce qui peut paraître comme un désavantage est néanmoins un système bien pensé puisqu’en retirant uniquement la porte latérale gauche, il est alors possible de démonter intégralement l’ordinateur.

Nous avons ensuite connecté les cartes PCI et AGP. Cela a été rendu très aisé grâce à un système de « clips ». Il suffit en effet de lever et tirer une pièce en plastique, d’enfiler la carte, de repousser le clip en plastique afin que la carte soit parfaitement fixée.

Nous avons malheureusement pu constater que ce système ne fonctionnait pas avec certaines cartes telles que la Sound Blaster Live! 5.1 ou la WinTV Go. En effet la trop grande largeur de ces cartes empêche la fermeture du loquet. C’est pourquoi, le fabricant Thermaltake préconise de dévisser le clip en plastique et de visser la carte comme sur un boîtier classique.

Pour conclure, nous pouvons dire que le montage de ce boîtier est relativement aisé, grâce à toutes les astuces mises en oeuvres, et est grandement facilité par la grande place disponible. Néanmoins on pourra regretter que l’installation soit plutôt longue et que la documentation peu complète.

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